vendredi 27 août 2010

HOULE A-T-IL SERVI DE PARAVENT AUX VRAIS INCOMPÉTENTS DU CH ?


«Je sais qu'il (Vladimir Malakhov) ne nous donne souvent pas plus que 60% de ce qu'il est capable de nous donner, mais c'est dur de le punir parce que son 60% est meilleur que le 100% de nos autres défenseurs.»

Cette citation de Réjean Houle durant son règne comme directeur général du torCHon (de 1995 à 2000) reflète bien l'état désastreux dans lequel se trouvait alors sa formation. Malakhov était alors absent du jeu à cause d'une blessure "sérieuse" à un genou, le CH en arrachait, et on avait vu le grand arrière, renommé pour sa nonchalance, faire du ski alpin au Mont Tremblant ! C'était l'indignation générale chez les fefans et on réclamait des sanctions à son endroit, de la part du patron hockey des CHieux. Cette déclaration pathétique de Houle en disait long aussi sur sa maladresse proverbiale et sa totale incapacité à diriger un club de hockey.

Racontant un jour à la télévision l'effet choc créé par la nomination, comme DG, de l'ex-joueur du CH et des Nordiques de Québec, le commentateur aux matchs des CHaudrons, Pierre Houde, se souvenait de ce que son confrère journaliste Réjean Tremblay avait dit en apprenant la nouvelle : «Ben voyons donc ! Peanut comme DG, ça se peut pas !» Presque tous les amateurs de hockey au Canada ont dû avoir la même réaction. Un ami m'avait téléphoné pour m'informer de cette aberration et je ne l'avais jamais cru, pensant qu'il blaguait, comme d'habitude. Le soir venu, regardant tranquillement le bulletin de nouvelles en soupant, je m'étais ramassé en bas de ma chaise en découvrant que mon chum ne m'avait pas menti !


En fait, cette année-là, le CanaCHien avait sombré dans la folie trois fois plutôt qu'une. En nommant Houle, Yvan Cournoyer et Mario Tremblay aux postes de commande du club, la direction du CH confiait le gouvernail de son navire à trois hommes ayant zéro expérience pour occuper ces fonctions. Du jamais vu ! Pas surprenant que le bateau ait pris l'eau et donné de la bande assez rapidement. Les Anti-Habs ont assisté à son naufrage avec délectation ! Ce fut l'âge d'or de la déchéance complète de la Sainte Guenille, devenue la risée de toute la Ligue Nationale !

Que les observateurs n'aient pas cru au sérieux de la nomination des trois nouveaux boss des Caca, rien de plus normal. C'était une opération digne d'une mauvaise émission de science-fiction, genre AU-DELÀ DU RÉEL. Selon certaines sources, à cette époque, Houle ne servait que de paravent à la direction de l'équipe. Ce n'est pas lui qui prenait les décisions mais un comité d'incompétents qui se cachaient derrière lui. Peanut avait accepté le poste en bon soldat qu'il a toujours été, désireux de servir son employeur et de lui rester fidèle jusqu'au bout, quoi qu'il arrive. Au bout de cinq ans de cette comédie burlesque, après une série d'erreurs et de bévues impardonnables de la part de ses dirigeants réels ou improvisés, la CHiasse titubait. Même les journalistes-valets, au service des Canailliens, exigeaient la tête de Houle. Ce dernier répondait à ses détracteurs que ce n'était pas le genre des anciens joueurs du CH d'abandonner le navire.

Contraint de laisser sa place à un autre, Peanut fut obligé de démissionner. Au cours de la conférence de presse annonçant son départ, celui que l'on appelait souvent "Reggie", s'adressa aux journalistes, non sans difficultés. Ému, bouleversé, au bord des larmes, la mort dans l'âme, devant souvent reprendre son souffle, Houle essaya une dernière fois de défendre son "administration", son "record", mais il ne trompa personne. C'était un constat d'échec. Sous son règne, le torCHon avait raté deux fois les séries et il avait fini dernier de sa division pour la première fois en 59 ans !

Trop gentil et trop naïf (benêt), Peanut se faisait souvent posséder par les DG des autres clubs. Il avait la mauvaise habitude de souvent transiger avec de mauvaises équipes n'ayant rien à offrir de bon en échange des joueurs qu'il laissait aller. Mauvais négociateur, il était incapable de s'assurer les services de bons agents libres. Crédule, il accordait de gros contrats à des joueurs marginaux. Sous sa gouverne les Cannes à CHiens ont fait des gaffes monumentales lors des repêchages en choisissant des premiers choix comme Matt Higgins, Jason Ward, Éric Chouinard, Marcel Hossa... En 1999, le CH jouissait de la possibilité d'avoir un des dix premiers choix en première ronde. Il échangea bêtement cette chance en faisant l'acquisition de Trevor Linden, qui était déjà au bout de son rouleau à ce moment-là...


En décembre 1995, on se rappelle tous du fameux échange envoyant Patrick Roy et Mike Keane au Colorado en retour de Jocelyn Thibault, Martin Rucinsky et Andrei Kovalenko. Un échange qui rapportera gros (la Coupe Stanley au printemps suivant) au DG Pierre Lacroix de l'Avalanche. Puis ce sera au tour des Craig Conroy, Stéphane Richer, Darcy Tucker, Valeri Bure, Brian Bellows, Mark Recchi, Vincent Damphousse et Pierre Turgeon de quitter Mourial contre des joueurs de peu de valeur (Murray Baron, Shayne Corson, Jonas Hoglund, Zarley Zalapski, Marc Bureau, Patrick Poulin, Mick Vukota, Igor Ulanov, Dainius Zubrus). UN DÉSASTRE ! Pratiquement aucun bon coup, rien que des catastrophes !

Les années Houle furent des années de rêve pour les Anti-Habs. Nous en avons encore tous la rate dilatée, rien que d'y penser ! Par sa gaucherie inégalable et son incompétence crasse, Réjean Houle mérite une des premières places dans mon TEMPLE DE LA HONTE DU CH (Habs Hall of Shame). C'est pourquoi j'ai mis son portrait dans un magnifique cadre (photo ci-dessus !) et que je l'ai placé bien en vue dans ma cabane toute décrissée. Merci Reggie pour tout le bon temps que tu nous as donné. Nous ne t'oublierons jamais !


vendredi 18 juin 2010

TEMPLE DE LA HONTE DU CH : LES FEFANS D'ABORD ! BIEN SÛR !

Le mois dernier, en regardant les images de la plus récente émeute des fefans des CanaCHiens de Mourial, je me disais que cet événement navrant était absolument honteux. En pensant à "honte", paf ! Je me suis donné une claque sur le front en m'écriant : "bin oui ! C'est ça ! Les fefans vandales-émeutiers-pilleurs sont les premiers à mériter leur élection à mon TEMPLE DE LA HONTE DU CH (HABS HALL OF SHAME). De l'émeute au sujet de la suspension de Maurice Richard, dans les années '50, en passant par les saccages entourant les défilés des Coupes Stanley de 1986 et de 1993, jusqu'aux casses de 2008 et de 2010, les partisans bipolaires des CHieux se sont bâti une solide réputation de fous à lier. Grâce aux phénomènes YouTube et des réseaux sociaux sur internet, les images de violence des fefans ont fait le tour du monde, entachant ainsi le portrait déjà peu reluisant de Mourial, P.Q..



Au cours de la dernière décennie, un "pattern" dangereux s'est dessiné dans la relation entre la violence des fefans et les performances des Canailliens de Mourial. Au cours des trois dernières années, il y a eu deux émeutes après des victoires de la CHiasse en séries. Une sorte de défoulement collectif où on se donne le droit de faire des bêtises et de se placer au-dessus des lois, pour célébrer fanatiquement la Sainte Guenille. Et lorsque les idoles des fans de hockey moronréalaids connaissent de mauvaises saisons, la violence des supporters frustrés se manifeste à domicile et se tourne contre leur conjointe.


Les statistiques de violence domestique sont calculées selon le nombre de plaintes à la police, divisées par tranches de 100 000 habitants d'une population donnée. On estime qu'une agression sur trois fait réellement l'objet d'une plainte aux services des agents de la paix. À Mourial c'est encore moins, étant donné que les femmes des nombreuses communautés ethniques, qui composent la plus grande partie de la population de la métropauvre, craignent plus que les autres de perdre la vie si elles dénoncent leur agresseur. Question de moeurs, d'émancipation de la femme et de cultures différentes...

Donc, même si au Québec, Mourial compte le plus haut taux d'infractions de violence conjugale après la Côte Nord (contexte particulier des problèmes sociaux des populations autochtones), les statistiques ne révèlent pas toute l'ampleur du phénomène analysé, comparativement aux chiffres des autres régions. Autrement dit, pour mieux cerner la réalité, il faudrait gonfler les statistiques actuelles du nombre de plaintes pour violence domestique à Fefanland.

À titre de références, pour l'année 2007 (stats les plus fraîches dont nous disposons), il y a eu, au Canada, 188 plaintes de violence conjugale par 100 000 habitants. Dans la province de Québec, la plus violente du pays, on a enregistré 257 plaintes par 100 000 têtes de pipe. À Mourial, on atteint le niveau des 333 plaintes (77% de plus que la moyenne nationale et 30% de plus que la moyenne provinciale). Entre 1997 et 2007, on remarque que plus le torCHon perd et rate les séries d'après-saison, plus le nombre de plaintes pour violence conjugale est élevé. Les pires années du CH (1999 à 2003) sont accompagnées des pires statistiques de violence domestique à Mourial. Voici les chiffres, en bleu quand le CH a fait les séries, en blanc quand il les a manquées :

  • 1997 : 325 plaintes par 100 000 habitants
  • 1998 : 349 plaintes par 100 000 habitants
  • 1999 : 368 plaintes par 100 000 habitants
  • 2000 : 418 plaintes par 100 000 habitants
  • 2001 : 404 plaintes par 100 000 habitants
  • 2002 : 402 plaintes par 100 000 habitants
  • 2003 : 374 plaintes par 100 000 habitants
  • 2004 : 366 plaintes par 100 000 habitants
  • 2005 : 382 plaintes par 100 000 habitants
  • 2006 : 343 plaintes par 100 000 habitants
  • 2007 : 333 plaintes par 100 000 habitants

Évidemment, l'année de recensement des stats de violence va de janvier à décembre tandis que les saisons de hockey se déroulent d'octobre à avril/mai. En 2002, les Habs ont participé aux playoffs mais ce fut la seule fois entre les années 1999 et 2003, ce qui peut expliquer le fort total de cette année-là. Le faible volume de plaintes en 2007 semble aussi contradictoire. Certes, les CHieux ont terminé au 10e rang au terme de la saison 2006-2007 mais ils ont fini 1er en 2007-2008. On peut donc supposer qu'ils ont connu du succès durant les mois d'octobre à décembre, cette saison-là...ce qui a pu influencé les statistiques de violence au cours de cette période.

Mais peu importe les statistiques, d'une façon ou d'une autre, rien qu'à voir on voit bien que les fefans sont des frappés. Les boissons alcoolisées aidant, ils capotent dans la victoire et s'abîment dans la défaite. Le résultat est le même : une forme d'exutoire qui leur fait perdre le contrôle de leurs nerfs de bipolaires. Et qui fait qu'ils méritent d'emblée leur place dans le TEMPLE DE LA HONTE DU CH. C'est bien certain que je n'ai pas de place dans ma bicoque pour tous ces fêlés du CHaudron. Mais, à titre symbolique, disons que les morrons, qui apparaissent sur les deux photos du haut, pourraient être très représentatifs de la foule de leurs semblables. Je les accueille donc à...poings fermés. Bienvenue dans le HABS HALL OF SHAME !

jeudi 29 avril 2010

BIENVENUE AU TEMPLE DES CHIEUX


Enfin, après des mois de recherche, je l'ai trouvé. C'est un édifice parfait, qui fait assez dur et qui est assez pourri pour être à la hauteur des Cannes à CHiens de Mourial. Voici donc le TEMPLE DE LA HONTE DU CH (Habs Hall of Shame). Après l'avoir rafistolé pendant quelques semaines, en particulier les portes de grange qui ressemblent aux oreilles de Jacques Martin, je suis fin prêt pour la coupure du vieux tape de hockey, qui servira de ruban, et dont la mise en morceaux symbolisera l'inauguration de cette cabane au Canadien destinée à accueillir les pires CHieux de l'histoire du hockey.


Comme vous pouvez le constater, le devant mérite le derrière (c'est un jeu de mot...ha ! ha ! ha !). Aucun effort ne sera épargné pour justifier l'entrée en ces lieux en ruines des gérants les plus épais, des entraîneurs les plus incompétents, des joueurs les plus nuls, des choix de repêchage les plus...mal choisis (!), et des fefans les plus bipolaires de l'organisation moronréalaise.



Pour honorer les distingués membres du HABS HALL OF SHAME, j'ai rassemblé de belles pièces de collection témoignant de leur mérite. Comme ce vieux poste de télévision jadis dans le vestiaire des CHieux et qui fut détruit par Shayne Corson après une crise de nerfs. Il venait d'apprendre que sa maîtresse le trompait avec un ami de sa femme... À moins que c'est plutôt la fois qu'il s'est fait traité de tapette par Darcy Tucker... Ou bedon c'est Mario Tremblay qui avait passé sa frustration sur cette TiVi après que le curé des Nordiques, Daniel Bouchard, l'ai traité de bleuet bionique avarié.


J'ai aussi mis la main sur les anciens patins puants de Réjean "Peanut" Houle, l'homme qui a mis à la mode la coupe de cheveux "brosse Fifi brin d'acier". On sait que Peanut patinait sur la bottine et qu'il a marqué la moitié de ses buts en entraînant la rondelle avec lui dans le fond du filet. Je suis d'ailleurs à la recherche de casques fracassés de Réjean ainsi que d'un des nombreux filets qu'il a défoncés dans sa carrière et qui pourraient être exposés dans le TEMPLE DE LA HONTE DU CH. Après avoir baisé autant de poteaux et de barres horizontales, on comprend pourquoi Reggie parle encore autant du nez et qu'il arbore un joli bec de lièvre. Sans parler des nombreuses cicatrices et des blessures au cerveau qui expliqueraient peut-être les drôles de décisions qu'il a prises quand il a été directeur-général de la CHiasse de 1995 à 2000.


J'ai également eu la chance de récupérer ces gants de marsiens ayant protégé les mains de ciment de Gerry Carson. Les visiteurs du Temple ayant peur des bibittes devraient s'abstenir de trop s'approcher de ces reliques de la Sainte Flanelle. Non mesdames, ce ne sont pas des gants pour laver la vaisselle ou pour vous donner une teinture...

Parmi mes autres trésors destinés à hommager les pires pitons de la Guenille, voyez cette gomme à mâcher de Igor Ulanov, lancée à un joueur adverse dans l'espoir d'arrêter l'échappée qu'il venait de lui permettre. La CHique de tabac mêlée à de la gomme bazooka, c'était à la mode dans ce temps-là. Les plus vieux se rappellent, avec attendrissement, de Jacques Laperrière qui mâchait langoureusement sa gomme comme une vache rumine une botte de foin.

mercredi 17 février 2010

DE LA GALERIE DES GLACES DE VERSAILLES À LA GALERIE DÉGUEULASSE DU CH


Lorsque l'on construit un grand projet architectural comme mon TEMPLE DE LA HONTE DU CH (Habs Hall of Shame), on se réfère à ses souvenirs ou à ses expériences personnelles pour trouver une inspiration, un idéal qui nous guidera dans notre réflexion et, plus tard, dans nos travaux. À cet égard, ma visite à l'incomparable et magnifique Château de Versailles, il y a déjà longtemps, est restée gravée dans ma mémoire comme une rencontre intime avec la splendeur matérielle et la quintessence artistique. Spécialement dans la GALERIE DES GLACES (photo ci-haut), tout n'est que grâce, richesse et volupté. Lieu de rêve et de ravissement, comme les Jardins du Château d'ailleurs, il a marqué mon imagination à jamais et c'est tout naturel que les fortes impressions qu'il a laissé dans mon esprit me servent dans l'échafaudage de mon musée destiné à élever à un niveau sublime la médiocrité et la dégénérescence du CanaCHien de MortRyial.

Mon but : immortaliser les joueurs, les dirigeants et les fefans les plus crétins et poCHes qui ont jalonné l'histoire pas toujours glorieuse de la Sainte Guenille. Créer un espace sordide à l'extrême opposé de Versailles, à l'image des Canailliens des seize dernières années. Une place sale, pleine de détritus et de toiles d'araignées. Peuplée de mites et de vermine, digne d'une cave abandonnée, synonyme des bas-fonds du classement de la NHL où les CHieux se tiennent depuis longtemps.

J'ai trouvé mon "spot" parfait pour bâtir ma Galerie Dégueulasse, mon pendant à la Galerie des Glaces de Versailles. Il est situé à St-Clin Clin du Déclin, dans la MRC des CHaudrons, dans la région de la Médiocrité (près du bidonville de la métropauvre, capitale des BS). J'ai commencé à ramasser des pièces de collection qui meubleront mon musée et accompagneront ma galerie de portraits, tout décrissés, des pires membres "ever" de la Guenille décrépite. Vieux patins puants, sentant aussi mauvais que le pourri Hal Gill, appareil de télévision "scrap" jadis massacré par Mario Tremblay après une crise bipolaire digne des consanguins débiles légers du Lac St-Jean, mouchoir poussiéreux, rempli de morve et de sang du grand cave de Igor Ulanov, ancienne honte à la défense de la CHiasse. Il y en aura d'autres symboles de la déCHéance tricolore dans ma Galerie Dégueulasse. Il me tarde de vous les montrer dans toute leur hideur et leur pourriture typiquement CHieuse.