jeudi 31 mai 2012

PIERRE SÉVIGNY : LE LINDROS RATÉ DU CANACHIEN...



Si, comme le prouve la photo ci-dessus, Pierre Sévigny a une oreille plus grande que l'autre, il doit imputer cette infirmité à sa carrière ratée avec le CanaCHien de Mourial. Même si son passage dans l'uniforme CHicolore fut bref (il a joué 75 parties pour le torCHon entre les années 1993 et 1997), ses instructeurs lui ont tellement crié par la tête (mais toujours dans l'oreille gauche) parce qu'il jouait comme un pied, que cette partie de son anatomie a été atrophiée. Plus ses entraîneurs l'abîmaient de bêtises en l'abreuvant d'injures quand il retournait au banc des joueurs ou lorsqu'il se faisait planter durant les pratiques, plus Sévigny avait tendance à contracter son oreille pour moins les entendre. Pourtant, en 1989, avant d'être repêché en troisième ronde (51e choix au total) par les CHaudrons moronréalaids, ce trifluvien né le 8 septembre 1971, n'avait entendu que des éloges à son égard, durant son stage dans le hockey junior. À cette époque, certains illuminés, sans doute des ti-jos connaissants comme il y en a tant dans la métropauvre de MortYial, prétendaient que Sévigny était le deuxième meilleur prospect de sa génération après... Eric Lindros ! Ils ont vite déchanté en se rendant compte qu'ils étaient complètement en dehors de la "track". Encore aujourd'hui, vingt ans plus tard, Pierre Sévigny est une référence en matière de "flop" ou de joueur raté. Les amateurs de hockey du Québec, le cite toujours en exemple quand ils parlent d'un grand espoir déchu.



"Ahhhh", s'exclameront les fefans bipolaires de la CHnoutte, ça peut arriver, même aux meilleures organisations de hockey, de se tromper. Le repêchage n'est pas une science exacte. J'en conviens aussi. Sauf que ce genre de bévue ne devrait pas être commis par les "super Canadiens de Montréal", cette équipe glorieuse, qui, selon ses partisans fanatiques, est dans une classe à part, puisqu'elle est forte de la conquête de 24 coupes Stanley. Mais voilà, soyons réalistes, aujourd'hui, après vingt ans de mauvais choix au repêchage, le Cacanadien se retrouve au dernier rang au classement de sa Conférence et il ne peut plus prétendre faire partie des meilleures organisations du hockey professionnel. N'en déplaisent aux fefans névrosés... Les résultats sur la patinoire font foi de tout...implacablement ! Oui, le Caca est pourri, depuis longtemps, et pour longtemps ! Pourri, de la tête dirigeante jusqu'aux pieds (ses joueurs qui jouent comme des pieds).

Curieusement, j'introduis Pierre Sévigny dans mon Temple de la Honte du CH, au moment où Marc Bergevin vient d'hériter du poste de gérant général de la CHarogne. Le nouveau boss hockey du club des Molson est semble-t-il une sorte de "Symphorien" qui raconte des jokes de "mon oncle". Ça adonne bien car Sévigny était lui aussi un cancre qui était reconnu comme un comique burlesque qui distrayait les journalistes par ses farces saugrenues lorsqu'il évoluait pour les CHieux. C'est à se demander si lui et Bergevin ne sont pas apparentés tellement ils semblent partager cette mentalité de ti-Coun si typique des crétins de basse cour. Si Bergevin connaît autant de succès que Sévigny à la tête des CHaudrons, les anti-habs n'ont pas fini de se taper sur les cuisses ! En 78 matchs dans la Ligue Nationale (il a terminé sa carrière en disputant trois rencontres pour les Rangers de New York durant la saison 1997-98) le hockeyeur aux oreilles dissemblables a marqué quatre buts en plus de fournir cinq aides. Wow ! Neuf gros points pour celui qui devait concurrencer Eric Lindros ! Brillant et mirobolant, chers éclaireurs et dépisteurs de talent du CHiendent, qui ont chaleureusement recommandé son recrutement !



De son propre aveu, Sévigny n'était pas assez "vite" et "confiant" pour réussir chez les professionnels : «Dans la Ligue Nationale, je gèle», avait-il confié en 2000, lors du camp d'entraînement du Bleu, Blanc, Merde. Ce qui explique la dégelée que fut la carrière de ce "gelé" avec la CHiasse. En fait, durant sa courte expérience chez les pros, ce gars de Trois-Rivières, qui a joué aussi pour les Citadelles de Québec, dans les mineures, s'est plus fait remarquer par sa grande gueule que pour ses "exploits" sur les patinoires des villes de la LNH. Lorsque les nombreux membres des médias d'information étaient en peine de leur peau, entre deux entraînements ou deux défaites des CHieux, ou lors des longues attentes dans les aéroports ou les lobbys d'hôtels, ils recherchaient la présence de Sévigny, ce bouffon, émule de Coco le clown. À l'aise en public comme une grenouille dans la vase, l'ex-numéro 20 (il a aussi porté le dossard no 15) du Cacad'CHien était tout un boute-en-train et un paquet de nerfs, qui donnait des spectacles toutes les fois qu'il s'ouvrait la trappe et y allait de ses diarrhées verbales saccadées. Grand parleur, petit faiseur, en somme... C'était, en quelque sorte, le ti-Guy Émond des hockeyeurs. Un gros goupillon à salive ! Un vrai moulin à paroles (insignifiantes) qui déconnait tellement qu'il en venait fréquemment à s'exprimer dans une langue que lui seul pouvait comprendre. Et, encore là, on ne peut jurer de rien. Qui sait s'il ne s'égarait pas lui-même dans les labyrinthes de son propre CHarabia...

Ne serait-ce que pour ce langage de timbré, fruit difforme d'un esprit tordu, caractéristique commune qui unit cet ex-joueur pourri et les frappés de fefans du CHicolore, Pierre Sévigny mérite, haut la main, sa place dans mon "Habs Hall of Shame", ce shack branlant et tout croche au milieu de nulle part, qui accueillera bientôt son 5 000e visiteur... Bienvenue Pierre ! Au plaisir de te rencontrer dans ma cabane au Canada ou dans le Tim Horton's de la rue Bouvier à Québec, où tu es propriétaire franchisé d'une entreprise de 52 employés dévoués, qui connaissent les secrets de ton CHarabia... Ha ! Ha ! Ha !