mercredi 27 juin 2012

LE TEMPLE DE LA HONTE DU CH ACCUEILLE LE GROUPE DE VENDUS LOCO LOCA$$...



Comme le Temple de la Renommée du Hockey, le Temple de la Honte du CH est un musée. Un musée du hockey, digne de ce nom, doit contenir non seulement des portraits de joueurs fameux (ou pourris, pour ici), mais il doit également regorger de divers artefacts, de documents écrits, d'images pertinentes, de bandes sonores révélatrices, qui servent à illustrer l'Histoire. Je vous ai déjà informés que mon HABS HALL OF SHAME est situé dans un trou au milieu de nulle part (un peu comme la ville de Moronréal). Cet édifice poussiéreux et tout croche, à l'image du club de CHaudrons de la métropauvre, branle au vent dans un coin du petit Canada, en pleine sauvagerie. Si je n'avais pas eu peur d'effaroucher les bêtes sauvages qui vont rôder à proximité de cette vétuste bâtisse, délabrée comme la multitude de taudis qui logent les quatre millions de rats mourialaids chassés des égouts par de multiples travaux de rafistolage, j'aurais pu accueillir les visiteurs du Temple de la Honte du CH au son de la chanson LE BUT, du groupe LOCO LOCASS (ou est-ce Loto Locash ?). J'ai préféré patenter le bol de toilette du Temple afin que la chanson joue chaque fois qu'un visiteur actionne la clenche pour flusher sa merde ou son urine. Cette toune de merde, qui est bien plus une série d'éructations monocordes, a été lancée, il y a quelques années, par les ti-counes de loco cocasse, dans une tentative de séduire les fefans bipolaires du Cacad'CHien.



C'est clair comme de l'eau de cruCHe CHicolore qu'il n'est question que du lointain passé du Cacanadien, dans ce ramassis de clichés dépassés et usés à la corde, marmonnés par des gars en quête de $$$, qui ont visiblement trop fumé de "H" (à moins que ce ne soit du "CH"), et qui essaient en vain de chanter mieux que des vaches espagnoles. Comment auraient-ils pu écrire des paroles pour glorifier la bande de pousseux de puck qui fait honte aux Québécois depuis près de vingt ans ? Les membres du groupe, que l'on reconnaît facilement à leurs ridicules casques de saltimbanques ou de fous du roi, ont tenté de vendre des albums, avec cette composition grotesque, en l'interprétant devant le Centre PouBell, durant les séries éliminatoires, il y a trois ans.


Pour vous remettre dans le contexte de ce temps-là, l'oncle George (l'Américain George Gillett) était encore propriétaire du torCHon, grâce à un prêt avantageux (avantageux pour lui qui, à l'époque, n'avait pas un sou, car il venait de faire faillite) consenti par le gouvernement du Québec afin de garder à MortYial ce club qui, mis en vente au début du millénaire, n'avait attiré aucun acheteur après plusieurs mois d'attente. Ainsi donc, un groupe de mottés identifié au mouvement nationaliste-souverainiste-séparatiste-ou-autres-istes-de-christ-de-machin-truc-du-genre, s'abaissait soudain à chanter les louanges d'une équipe composée presque exclusivement de joueurs non Québécois, propriété d'un yankee. Vous vous doutez bien que je ne voulais absolument pas laisser passer cette loufoquerie sans mettre en évidence le ridicule consommé de cette situation. Voici le texte que j'avais rédigé à l'époque sur mon blogue CH COMME DANS TORCHON, un site que des fefans frustrés ont fait censurer parce qu'il montrait trop bien la déchéance de leur club poche et miné par des scandales de toutes sortes.


«Elle est bien bonne celle-là ! Les pseudo-nationalistes de Loco Loca$$ ont pondu (comme des poules mouillées) une chanson (???) à la gloire des CHieux ! Pour ajouter l'insulte à l'injure, nous avons appris avec honte et en rougissant, que cette pièce, aussi mélodieuse qu'un concert de casseroles, vient en plus d'anciens partisans des Nordiques ! Troquer le fleurdelysé pour le torCHon des Habs. Misère...faut pas s'aimer, câliboire ! Faut pas se respecter pour cinq cents !

Ouais... faut croire que les temps sont durs à cause de la crise économique et du piratage de musique sur internet... La toune s'appelle LE BUT. Un groupe québécois nationaleux qui "rappe" en joual anglicisé, dans le style de musique des noirs américains, ça me fait toujours rire et ça fait pitié. Doit-on parler de néo-colonialisme ou d'un groupe de morons qui n'a pas de personnalité ? On n'est plus à l'époque des rigodons, mais comme style québécois authentique, on repassera. Complètement déphasé et ridicule. Comme les paroles de la chanson d'ailleurs, un panégyrique des Canailliens dans lequel il n'y a pas un mot de vrai.

Pour Loco conasses, le but avec LE BUT, c'est évidemment de faire du pognon ($$$). Je pourrais parier que les gars ne pensent pas un mot de ce qu'ils ont écrit. Ils veulent "surfer" sur la vague payante des fefans hystériques, comme le fait si bien leur exploiteur américain oncle George. La camelote avec le CH étampé dessus, ça vend ! Et beaucoup ! Dix fois le prix de la valeur réelle ! Fanatisme = aveuglement. Belle recette pour prospérer, même en reniant ses idéaux. L'argent n'a pas d'odeur (même celle des merdeux) et ça vaut la peine de s'abaisser pour la ramasser lorsqu'elle traîne par terre, dans la saleté, au milieu des fefans.




Dire, comme les loco locrasse, que le Montreal American Team, du yankee George Gillett, est le symbole d'unité des Québécois, c'est rire du monde. Ça fait toujours du bien à des colonisés, qui s'ignorent, de baiser le derrière des CHieux qui, ne nous trompons pas, ont toujours été le symbole de l'establishment des anglos de Mountriawl. C'est renversant de lire ou d'entendre les éructations et les élucubrations politiques saugrenues qui sortent de la bouche de ces abrutis-là. C'est digne des sans abri ivres de Haïti Nord...


Et pour couronner le tout, pour mettre le glaçage sur le gâteau et mousser les ventes de leur torCHon de chanson, rien de mieux que de craCHer, au passage, sur les gens de Toronto. Ça donne bonne bouche et ça excite les ados, les meilleurs clients de loco cacasse. Je ne peux pas croire que d'anciens partisans des Nordiques puissent descendre si bas. Vendus ou vendeurs ? Pourquoi pas les deux ! Loco Loca$$ a choisi le meilleur des deux mondes. Honteux, dégoûtant et dégradant...» Y a pas à dire, ça crève les yeux et ça blesse les oreilles : les auteurs de LE BUT ont leur place au TEMPLE DE LA HONTE DU CH !