dimanche 16 décembre 2012

LES ANNÉES SAKU KOIVU OU LE DÉBUT DE LA DÉCADENCE DU CACANADIEN DE MOURIAL...


L'autre jour, m'en allant promener à la claire fontaine, je pensais à mon TEMPLE DE LA HONTE DU CACANADIEN DE MOURIAL.  Que cet édifice déglingué fasse pitié, c'est approprié puisque son aspect miteux correspond, comme il se doit, à sa fonction honteuse, comme toute architecture digne ou indigne de ce nom.  Mais, en y réfléchissant, je me suis dit qu'il fallait avant tout porter attention aux visiteurs qui fréquentent ce lieu dédié à la démolition du mythe, devenu depuis longtemps sans fondement, de l'ancienne tradition d'excellence des CHaudrons de la métropauvre moronréalaide.  Si près de 57 % de ma "clientèle" vient du Canada et des États-Unis, il y a quand même plus de quatre visiteurs sur dix qui sont originaires des autres continents et qui ne connaissent pas autant le hockey sur glace que les nord-américains.  Il faut, il me semble, leur expliquer les raisons d'être de l'institution anti-CH, le HABS HALL OF SHAME, que j'ai fondé il y a déjà quelques années.  C'est d'ailleurs pour moi, une importante source de fierté de révéler aux pays du monde entier, que les Cannes à CHiens de Mourial, ce n'est plus ce que c'était, malgré leur réputation surfaite qui continue de tromper les gens un peu partout sur la planète.  C'est un fait que personne, à part moi, ne parle de la descente aux enfers du torCHon qui dure pourtant depuis près de deux décennies. 

Puisque le TEMPLE DE LA HONTE DU CH ressemble un peu à un musée, et que sa mission comporte un volet historique, il n'était pas superflu, bien au contraire, d'apposer sur ses murs abîmés des plaques, plus ou moins rouillées ou pourries (pour s'agencer au bâtiment défraîchi) sur lesquelles on peut lire des informations sur la décadence des CHieux.   Ainsi, l'étranger qui entre dans le Temple, même s'il est peu familier avec le hockey, pourra comprendre à quoi rime mon entreprise et cet environnement si particulier, dédiés à la honte et l'humiliation de la Sainte Guenille de Mourial.  Dans mes prochains billets, je vais recopier ici les inscriptions qui seront gravées à jamais sur les plaques accrochées aux murs du Habs Hall of Shame.  Je vais me faire un plaisir de combler cette lacune sur cette partie trop escamotée ou cachée de l'histoire récente d'un "Canadien devenu gênant" et que l'on cherche toujours à dissimuler sous le tapis ou sous la tapisserie... C'est bien compréhensible que les fefans ne veulent pas entendre parler des années 2000. Elles ont peut-être été les pires dans les cent ans d'histoire de la Guenille.

Il y a deux ans, les cérémonies à n'en plus finir du centenaire voulaient sans doute masquer cette décade marquée : par l'incompétence de la direction du club dont l'influence dans le hockey n'a pas cessé de péricliter; par des scandales révélés ou étouffés; par des émeutes de fefans (Allo la crasse - surnom donné par les joueurs du CH à la tribu des primates de la zone [-zoo-] Molson Ex-) qui sont devenus la honte de la société, du CH, de Mourial, du Québec et du Canada tout entier ! Et vous croyez que les Anti-Habs vont laisser passer le plaisir de retourner le fer dans la plaie de ces années de pourriture ? No way !  Car oui, il faut le souligner, les deux phénomènes vont de pair : la décadence des CanaCHiens a été accompagnée par celle de ses partisans, devenus de plus en plus des colons et des vandales.  Ils n'ont plus de classe.  Par leurs performances ou leurs actes, ils continuent de s'abaisser au fil des années, que ce soit au classement de la LNH ou dans l'opinion publique.


Je me souviens très bien de ce qui a été à l'origine de la longue glissade des CHieux dans la merde. Je me rappelle de ce jour, en 1995, où un de mes chums m'avait téléphoné pour m'annoncer que les CHaudrons venaient de nommer l'insignifiant de Réjean Houle (ci-dessus) directeur général, et le retardé mental du Lac St-Jean, Mario Tremblay, entraîneur en chef. J'avais bien ri, croyant que mon chum faisait une joke ! Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre, au bulletin de nouvelles, que la joke était vraie ! Je n'en revenais tout simplement pas !

Si le Ti-Coune à Tremblay a été rapidement écarté du portrait parce qu'il était nul à CHier, Peanut Houle, celui qui a un cul-de-sac dans le cerveau, était encore en poste lorsque la décennie 2000 a commencé. Peu avant, le 30 septembre 1999, le CanaCHien était devenu le "Koivu's Team". Imaginez, Saku avait été élu Kapitaine par les joueurs en devançant au vote le voyou à Shayne Corson et un des pires navets de l'histoire du torCHon, et j'ai nommé Turner Stevenson ! Même si le "trois pommes" à Koivu n'a jamais daigné parler un mot de français et même si son règne a été marqué par la défaite avec un grand "D", seul Jean Béliveau a porté le "C" plus longtemps que lui dans l'histoire du CHiendent.  Le jour où le Caca a repêché ce Finlandais fragile comme de la porcelaine, le représentant du club de broches à foin de Mourial, n'avait même pas été capable de prononcer son nom comme il faut.  C'est dire comment les gens de la direction de l'équipe le connaissaient !  C'était déjà là un mauvais présage...  Et l'avenir devait confirmer ce mauvais choix.  Le futur capitaine du torCHon a effectivement conduit le navire de la CHiasse directement sur...les récifs...

Comme d'habitude, la première année du "feluette" Finlandais comme leader du torCHon s'est résumée à de graves blessures. Il n'a disputé que 24 parties. Pour une deuxième saison de suite les CHieux ont été exclus des séries éliminatoires et leur meilleur pointeur (Martin Rucinsky, 49 pts) n'a pas réussi à atteindre le cap des 50 points. Dainius Zubrus a fini deuxième avec 42 points et Sergei Zholtok a pris le 3e rang en amassant 38 points. WOW ! Quelle attaque anémique ! Parmi les autres nouilles dont les Anti-Habs se sont tellement moqués cette année-là, notons les Igor Ulanov, Patrick Poulin et Craig Darby. Mais ce n'était rien à côté de ce que nous réservait la saison suivante...


Ironiquement, pendant toute cette année-là (2000), les fefans n'avaient pas arrêté de prédire une Coupe Stanley à leurs héros, sous prétexte qu'ils la gagnaient à tous les sept ans (1979, 1986, 1993). Ça se voit souvent dans les sectes ce genre de superstition "gaga". Alors le fait que le Caca ait manqué le bateau des séries, au tournant du nouveau millénaire, était doublement humiliant pour les ruminants de la CHique putride !

Autre manque de pot, le Super Man des Glorieux, Maurice Richard, a eu la mauvaise idée de mourir le 27 mai 2000. Bien que le Rocket détestait les mondanités, la direction moronréalaise aimait le "sortir" lors d'occasions spéciales pour servir sa propagande, faire oublier la médiocrité des années courantes, et rappeler aux fefans que le CH avait déjà été représentatif du peuple québécois, avant de devenir un club de mercenaires étrangers jouant uniquement pour remplir leurs poches. Qu'à celà ne tienne, le président du club, Pierre Boivin, et ses artistes de la mascarade, se sont arrangés pour obtenir un peu le même effet magique (produit par un des derniers joueurs du Canadien qui a eu du coeur) : ils lui ont érigé une statue sur la Place du Centenaire, huit ans après sa mort...  Une façon d'essayer de redorer le blason d'une organisation en déclin, dont la seule préoccupation est de leurrer leurs pauvres imbéciles de clients qui continuent, malgré les promesses non tenues, de faire fonctionner la machine à saucisses...