dimanche 23 novembre 2014

LA ROCAMBOLESQUE HISTOIRE DE THÉODORE AVEC LE CHICOLORE.



À l'automne 2005, après une longue période de sevrage en raison du lock-out qui a annulé la saison précédente, les fefans se précipitent au casino de George Gillett pour refaire le plein de leur drogue collective en renouant avec leurs CHieux "losers". Ils ont de quoi s'exciter au cours des deux premiers mois d'activités car leurs super héros font assez bonne figure. Mais ça se gâte sérieusement en décembre et en janvier avec une "livraison" de seize défaites en 25 parties. Soudain, les CHaudrons ont du plomb dans l'aile et dans les patins...

À la mi-janvier, secoué par la tempête et craignant un naufrage, Bob "Gainesburger" Gainey sort de sa torpeur pour mettre à la porte son coach Claude Julien, alias Nestor. Il descend lui-même derrière le banc pour prendre la relève et essayer de tirer les "morons" du feu.

Le 8 mars, la planète Mourial est en émoi et dans ses crottes. Silent Bob échange l'infortuné José Théodore à l'Avalanche contre un autre gardien, David Aebischer. Le pauvre Théo peut enfin fuir l'air infect et irrespirable de la métropauvre où il est devenu persona non grata à la suite d'une série de scandales. En l'espace de quelques mois, Théodore descend du paradis des idoles jusque dans les profondeurs abyssales de l'enfer des vauriens. On apprend que des membres de sa famille (son père et un de ses oncles, entre autres) ont été arrêtés par la police de Mourial en rapport avec une sombre affaire de prêts usuraires. Son beau-père Guy Cloutier est condamné pour agression sexuelle. On découvre que Théo fréquente des Hells Angels et, encore pire, Paris Hilton !


Le bouquet, c'est que le no 60 du torCHon est testé positif au finasteride (propecia), un produit qui peut servir comme agent masquant pour certains stéroïdes anabolisants. Il tente de se défendre en affirmant qu'il utilise le propecia pour prévenir la perte de ses cheveux (calvitie). Théodore est mystérieusement mis à l'écart du jeu, sous prétexte qu'il est blessé. La planète Mourial est sans dessus dessous. Les gens des médias capotent, se déchaînent et s'en donnent à coeur joie contre Théo. Un joueurnalissssssse moronréalaid se cache même dans l'appartement du gardien traqué, pour l'espionner. Cette histoire scabreuse fait le tour de toutes les équipes de la NHL. Les scribouilleurs de la presse de Mourial passent pour une bande de cinglés. Ce qui rendra encore plus ardue la tâche d'attirer des agents libres de qualité dans le giron des CHieux.

Malgré les remous provoqués par ces événements, le torCHon parvient à se classer en séries. Mais ils doivent faire face dès la première ronde éliminatoire aux Hurricanes de la Caroline, une équipe qu'ils n'ont pu vaincre une seule fois en saison régulière. Peu importe, les fefans font bientôt la fête et bavent déjà dans la Coupe Stanley car, au cours des deux premiers affrontements en Caroline, leurs favoris marquent douze buts contre le gardien des Canes Martin Gerber et ils prennent les devants 2 matchs à 0 dans la série 4 de 7. La joie et les espoirs des fefans seront toutefois de courte durée.


En effet, l'entraîneur des Hurricanes, Peter Laviolette prend une décision géniale en confiant la défense du filet de son club au jeune Cam Ward. Celui-ci sera intraitable et solide comme le roc de Gibraltar. Son brio frustrera et découragera à maintes reprises les attaquants des Cannes à CHiens. Par surcroît, lors de la troisième partie de la série, disputée au Centre Bell, le Kapitaine Schtroumpf Saku Koivu est atteint à l'oeil par le bâton de Justin Williams. Cette blessure importante jette une douche d'eau froide sur les fefans et les coéquipiers de Koivu. La saison du Finlandais est terminée et celle des CHaudrons le sera bientôt aussi. Assommés par la perte de leur leader, les CHieux semblent paralysés. Comble du malheur, Williams marque le but gagnant pour les Canes dans le 4e match. Il est plus que jamais l'ennemi public no 1 à Mourial.

À partir de ce moment, ça commence à sentir la fin. Ward achève le torCHon qui perd donc quatre parties d'affilée pour se retrouver en vacances...

jeudi 3 avril 2014

L'ANNÉE AU COURS DE LAQUELLE LES FEFANS DU CACANADIEN S'EXCITÈRENT LE POMPON AVEC LA THÉO-TUQUE ET L'ARRIVÉE DU TARTISSSSSTE KOVALEV...

Après les années de vaCHes maigres sous la direction de Peanut Houle, son successeur André Savard ne fait guère mieux et cède son poste à "Silent" Bob Gainey durant l'été de 2003. En quelques mois, le job de DG du torCHon passe donc d'un inepte à un incapable, puis d'un incapable à un inerte... Tout ce que Gainey fera durant la saison morte sera d'engager Steve Bégin et un jambon "punching bag" du nom de Darren Langdon. Personne ne s'étonne alors que les CHieux continuent à en arracher au début de la saison 2003-2004. Vers la fin de novembre, le club de Mourial végète comme d'habitude autour de la huitième place dans l'Est, gagnant ou perdant souvent par des scores de 2-1 ou 1-0. De quoi bayer aux corneilles...


LANGDON, à gauche
Un événement hors de l'ordinaire viendra pimenter le quotidien ennuyant des CHaudrons et les réveiller du même coup. C'est le premier match disputé en plein-air dans l'histoire de la NHL, le 22 novembre 2003 au Stade du Commonwealth à Edmonton. Le Cacanadien se mesure aux Oilers par un froid sibérien. Le thermomètre descend à moins 20 degrés Celsius. Histoire de faire son petit comique et surtout parce qu'il gèle, le gardien José Théodore a la brillante idée de se planter une tuque de la Guenille sur le dessus de la tête et de son masque. Cela produit un effet boeuf; si bien que la fameuse tuque se retrouvera peu de temps après au Temple de la Renommée du Hockey.
Les CHaudrons moronréalaids sortent victorieux (4-3) de ce match "Heritage Classic" et tous les fefans veulent singer le beau José et porter la fameuse Théo-Tuque. Les responsables du marketing de la CHiasse se frottent les mains et flairent la bonne affaire. Ils commandent des tonnes de tuques de la CHnoutte au fournisseur. Dès le match suivant au Centre BéBell, des milliers de morons se couvrent de ridicule en se coiffant du bonnet de Guenille. Néanmoins, les CHieux connaissent un regain de vie dans les jours suivants et ils grimpent en cinquième position au classement de l'Est.



À la mi-janvier, le lunatique Gainey en a assez du décevant Donald Audette, et il le soumet au ballotage. Les Panthers de la Floride le réclame. Le 2 mars 2004, lorsque la fin de la période des échanges approche, le CHiendent est redescendu près de la 8e place. Désespéré, Gainey décide d'aller chercher Alex Kovalev (photo ci-dessus), qui est disponible. En retour il ne cède que Josef Balej, un autre espoir qui s'est révélé un immense "flop" pour les incompétents qui l'ont repêché et qui le voyaient pourtant gros comme le Centre PouBell. Kovalev finira paisiblement la saison, comme une Molson "flat", «celle qui se prend en douceur».  Ah !  Il est bon le nouveau mangeur de puck CHicolore, mais seulement quand il se donne la peine de jouer, c'est-à-dire un match sur quatre !  Il excelle également dans les parties d'étoiles...quand il n'y a pas de danger qu'il se fasse frapper...



BALEJ
Peu habitués à voir évoluer un tartissssste exécutant des feintes savantes dans un style raffiné, les frénétiques fefans trépignent au Centre PouBell.  Kovalev se fera une légion d'admirateurs qui feront presque une émeute, plus tard, quand la direction du Caca laissera partir l'Artiste en refusant de lui accorder un riche contrat qu'il aurait pu mériter s'il avait joué...à temps plein.

Après l'acquisition de Kovy, et grâce à quelques brillantes performances de Théodore, le torCHon réussit à se classer au 7e rang et à obtenir son laisser-passer pour les séries éliminatoires de 2004. Mike Ribeiro (65 points), Michael Ryder (63), Saku Koivu (55) et Richard Zednik (26 buts) ont fait leur part en attaque pour aider la Sainte Guenille à sauver les meubles.

En première ronde des éliminatoires, les Cannes à CHiens ont rendez-vous encore une fois avec les Bruins de Boston. Les Oursons prennent les devants 3-1 dans la série mais contre toute attente, les CHieux renversent la vapeur et battent leurs vieux rivaux en sept parties. C'est la première fois dans leur longue histoire que les Canailliens comble un déficit de 3-1 pour remporter une série 4 de 7. Les fefans jubilent et sont fous comme de la marde... Ils ressortent leur expression favorite : "Ça sent la Coupe", même si ça sent plus la "luck" ou le "swing" qu'autre chose...


Les pauvres bipolaires, qui font encore trop de la "calotte" en rêvant de championnat, ne célébreront pas longtemps leur bonne fortune. En deuxième ronde, leurs héros se transforment encore en zéros en étant rapidement rayés de la carte 4 matchs à zéro par le Lightning de Tampa Bay, en route vers la Coupe Stanley. Les fefans doivent remiser leur Théo-Tuque jusqu'au prochain délire automnal...