vendredi 8 mars 2013

L'ÂGE D'OR DES ANTI-HABS : LES ANNÉES RÉJEAN HOULE COMME DG !

La saison 2000-2001 du torCHon restera à jamais gravée dans la mémoire des Anti-Habs. C'est cette année-là que le château de cartes des CHieux s'est totalement écroulé. J'ai tellement ri durant ces mois d'humiliation de la Guenille que j'en avais la rate enflée et les côtes endolories !

S'étant une fois de plus servis de l'excuse des nombreuses blessures pour justifier le pauvre rendement de leur club poCHe la saison précédente, le ridicule DG Réjean Houle et sa bande de conseillers-poires, voient leur formation d'andouilles se faire écrabouiller au compte de 8-4 par les Devils au New Jersey lors de la toute première partie du calendrier régulier. C'était un présage des malheurs qui allaient s'abattre sur les CHaudrons. Au mois d'octobre, les défaites s'accumulent comme des vidanges à la porte d'un incinérateur et la panique s'empare prestement des fefans et des joueurnalissssssses de Mourial. Même l'a-plat-ventriste Luc Gélinas de RBS supplie Peanut Houle de démissionner le 19 novembre. Il écrit :

« Aujourd'hui, le Tricolore est devenu la risée de la Ligue Nationale, la honte de plusieurs partisans désabusés.» (...) «Réjean, il n'y a plus de lumière au bout du tunnel et dans les circonstances actuelles, il serait sage que tu démissionnes car un péché avoué est à moitié pardonné. Tu as déjà mentionné que tu ne quitterais jamais le bateau. Mais maintenant il ne reste qu'une épave.»


La veille, les Cannes à CHiens avaient subi une cinquième défaite en ligne (une 13e en 20 rencontres), étant battu à plates coutures par le score de 6-1, chez eux, par leurs ennemis jurés, les Maple Leafs de Toronto. Insulte suprême, disgrâce inacceptable, c'en était trop ! Au moment où Gélinas écrit son texte, le président du torCHon, Pierre Boivin, cède aux pressions qui viennent de partout et il annonce, avec une face d'enterrement, qu'il vient de congédier Houle et l'entraîneur Alain Vigneault pour les remplacer par André Savard et Michel Therrien.

Est-ce que ce remue-ménage allait donner des résultats mirobolants ? Tu parles ! Le mois suivant, en décembre, les CanaDindes ont savouré un grand total de UNE victoire ! Plus les CHieux perdaient, plus je riais. Quel beau temps des Fêtes les Anti-Habs ont passé cette année-là ! Dans les party de fin d'année nous nous amusions à torturer les pauvres fefans qui se cachaient dans les placards ou reniaient maintenant cette fameuse dynastie des Glorieux avec laquelle ils nous avaient tellement assommé il n'y avait pas si longtemps. Pour eux, c'était la fin d'un monde, la désolation de l'abomination...

Au terme d'une campagne cauchemardesque, le CH affichait 70 points au classement, manquant les séries par dix-huit points ! C'était leur plus maigre récolte de points en cinquante ans et la deuxième fois seulement, dans leur longue histoire, que les CHieux étaient exclus des séries pendant trois années d'affilée. Cette période peut être couronnée du titre d'ÂGE D'OR DES ANTI-HABS ! Vous dire comment cela a mal été pour le torCHon cette saison-là, c'est le valeureux Oleg Petrov qui a été le meilleur marqueur du club avec ses 47 gros points.

Pas moins de 46 joueurs, tous aussi nouilles les uns que les autres, ont revêtu l'uniforme tri-décoloré des CHaudrons durant cette fameuse saison d'horreur. Croulant sous les huées des foules du Centre PouBell, Patrice Brisebois s'est particulièrement distingué cette saison-là, finissant avec une ronflante fiche de -31 (+/-) !


Découragés et ne voulant plus être associés à de tels "losers", les Molson lançaient la serviette et décidaient de vendre l'équipe. Peine perdue, aucun acheteur n'en voulait. Jusqu'à ce que le gouvernement du Québec ait pitié d'eux et vole au secours des fefans qui craignaient maintenant de perdre leur raison de vivre (le CH) après avoir tant ri lorsque les Nordiques avaient été forcés de s'exiler au Colorado en 1995. On se rappelle qu'à cette époque, les fefans s'étaient mis à gueuler sur toutes les tribunes publiques pour que le gouvernement Parizeau ne se serve pas de l'argent des contribuables pour sauver l'équipe du Village de Québec... Un coup de poignard dans le dos que les vrais supporters des Nordiques n'ont jamais oublié et qui les a convaincu de ne jamais s'abaisser à joindre les rangs des fefans pour encourager la Flanelle Sale...

Un Américain sans le sou (il avait fait faillite quelques années auparavant) du nom de George Gillett (ironiquement du Colorado) ramasse finalement le CH et le Centre Bell pour 275 millions de dollars. La transaction est entièrement financée, à des conditions d'amis, par le gouvernement et tous les Québécois.

Il n'y a pas si longtemps, Gillett est passé à la caisse en revendant ses actifs aux Molson pour environ 575 millions de dollars. Joli profit ! Il serait plus juste de dire que Gillett est parti AVEC la caisse ! De quoi verser une belle larme de crocodile devant les fefans reconnaissants !