jeudi 3 avril 2014

L'ANNÉE AU COURS DE LAQUELLE LES FEFANS DU CACANADIEN S'EXCITÈRENT LE POMPON AVEC LA THÉO-TUQUE ET L'ARRIVÉE DU TARTISSSSSTE KOVALEV...

Après les années de vaCHes maigres sous la direction de Peanut Houle, son successeur André Savard ne fait guère mieux et cède son poste à "Silent" Bob Gainey durant l'été de 2003. En quelques mois, le job de DG du torCHon passe donc d'un inepte à un incapable, puis d'un incapable à un inerte... Tout ce que Gainey fera durant la saison morte sera d'engager Steve Bégin et un jambon "punching bag" du nom de Darren Langdon. Personne ne s'étonne alors que les CHieux continuent à en arracher au début de la saison 2003-2004. Vers la fin de novembre, le club de Mourial végète comme d'habitude autour de la huitième place dans l'Est, gagnant ou perdant souvent par des scores de 2-1 ou 1-0. De quoi bayer aux corneilles...


LANGDON, à gauche
Un événement hors de l'ordinaire viendra pimenter le quotidien ennuyant des CHaudrons et les réveiller du même coup. C'est le premier match disputé en plein-air dans l'histoire de la NHL, le 22 novembre 2003 au Stade du Commonwealth à Edmonton. Le Cacanadien se mesure aux Oilers par un froid sibérien. Le thermomètre descend à moins 20 degrés Celsius. Histoire de faire son petit comique et surtout parce qu'il gèle, le gardien José Théodore a la brillante idée de se planter une tuque de la Guenille sur le dessus de la tête et de son masque. Cela produit un effet boeuf; si bien que la fameuse tuque se retrouvera peu de temps après au Temple de la Renommée du Hockey.
Les CHaudrons moronréalaids sortent victorieux (4-3) de ce match "Heritage Classic" et tous les fefans veulent singer le beau José et porter la fameuse Théo-Tuque. Les responsables du marketing de la CHiasse se frottent les mains et flairent la bonne affaire. Ils commandent des tonnes de tuques de la CHnoutte au fournisseur. Dès le match suivant au Centre BéBell, des milliers de morons se couvrent de ridicule en se coiffant du bonnet de Guenille. Néanmoins, les CHieux connaissent un regain de vie dans les jours suivants et ils grimpent en cinquième position au classement de l'Est.



À la mi-janvier, le lunatique Gainey en a assez du décevant Donald Audette, et il le soumet au ballotage. Les Panthers de la Floride le réclame. Le 2 mars 2004, lorsque la fin de la période des échanges approche, le CHiendent est redescendu près de la 8e place. Désespéré, Gainey décide d'aller chercher Alex Kovalev (photo ci-dessus), qui est disponible. En retour il ne cède que Josef Balej, un autre espoir qui s'est révélé un immense "flop" pour les incompétents qui l'ont repêché et qui le voyaient pourtant gros comme le Centre PouBell. Kovalev finira paisiblement la saison, comme une Molson "flat", «celle qui se prend en douceur».  Ah !  Il est bon le nouveau mangeur de puck CHicolore, mais seulement quand il se donne la peine de jouer, c'est-à-dire un match sur quatre !  Il excelle également dans les parties d'étoiles...quand il n'y a pas de danger qu'il se fasse frapper...



BALEJ
Peu habitués à voir évoluer un tartissssste exécutant des feintes savantes dans un style raffiné, les frénétiques fefans trépignent au Centre PouBell.  Kovalev se fera une légion d'admirateurs qui feront presque une émeute, plus tard, quand la direction du Caca laissera partir l'Artiste en refusant de lui accorder un riche contrat qu'il aurait pu mériter s'il avait joué...à temps plein.

Après l'acquisition de Kovy, et grâce à quelques brillantes performances de Théodore, le torCHon réussit à se classer au 7e rang et à obtenir son laisser-passer pour les séries éliminatoires de 2004. Mike Ribeiro (65 points), Michael Ryder (63), Saku Koivu (55) et Richard Zednik (26 buts) ont fait leur part en attaque pour aider la Sainte Guenille à sauver les meubles.

En première ronde des éliminatoires, les Cannes à CHiens ont rendez-vous encore une fois avec les Bruins de Boston. Les Oursons prennent les devants 3-1 dans la série mais contre toute attente, les CHieux renversent la vapeur et battent leurs vieux rivaux en sept parties. C'est la première fois dans leur longue histoire que les Canailliens comble un déficit de 3-1 pour remporter une série 4 de 7. Les fefans jubilent et sont fous comme de la marde... Ils ressortent leur expression favorite : "Ça sent la Coupe", même si ça sent plus la "luck" ou le "swing" qu'autre chose...


Les pauvres bipolaires, qui font encore trop de la "calotte" en rêvant de championnat, ne célébreront pas longtemps leur bonne fortune. En deuxième ronde, leurs héros se transforment encore en zéros en étant rapidement rayés de la carte 4 matchs à zéro par le Lightning de Tampa Bay, en route vers la Coupe Stanley. Les fefans doivent remiser leur Théo-Tuque jusqu'au prochain délire automnal...