«Tiens, tiens,», me suis-je dit, «encore une tentative de récupération de la mauvaise réputation d'un individu associé au Cacanadien». Encore une démonstration d'hypocrisie pour étouffer un scandale de la part de gens ayant intérêt à ce que leur sacro-sainte image ne soit pas ternie ou écorchée.
On sait qu'en janvier 2013, Mario Tremblay a été arrêté pour excès de vitesse, par un policier, à Mascouche, alors qu'il conduisait son véhicule à 79 kilomètres à l'heure dans une zone où la limite de vitesse est de 50 kms/heure. Même si Tremblay mâchait de la gomme, l'agent de police a tout de suite remarqué que l'haleine du conducteur fautif dégageait une forte odeur d'alcool.
Le policier, Maxime Perron, a alors téléphoné à son poste pour qu'on lui amène un appareil afin de faire passer un test d'ivressomètre à Mario Tremblay. Ce dernier, visiblement nerveux et agité, s'est opposé vivement à subir le test en disant au patrouilleur : «Tu ne peux pas me faire ça. Je suis Mario Tremblay» ...«Je te l'ai dit tantôt. Si je souffle, je ne passe pas.»Devant l'insistance du policier, l'analyste de RDS s'est mis à l'insulter, lui a fait un signe du doigt sur la bouche, et a refusé net de passer le test en déclarant : «Je ne souffle pas.»...«Tu es fier d'avoir pogné une personnalité publique. Tu n'as pas de jugement.»...«Tu me fais vraiment pitié. On va se revoir en cour mon p'tit gars. Moi aussi je prends des notes sur toi.» Clairement une tentative d'intimidation...
Durant les procès qui suivront cette arrestation et que Tremblay a essayé de faire annuler à tout prix, l'agent Perron a témoigné que l'ancien joueur du CH l'avait comparé à des joueurs de hockey en disant «que je suis comme un PK Subban, que je n'ai pas de jugement et que je suis bête.»
Après de multiples rebondissements en cour de justice, Tremblay, dont le permis de conduire avait été suspendu, a été reconnu coupable d'avoir refusé d'obtempérer aux ordres d'un policier et d'avoir refusé de fournir un échantillon d'haleine. Mais, faute d'une preuve suffisante, il a été acquitté de l'accusation de conduite avec facultés affaiblies.Cette affaire aurait suffit pour que Mario Tremblay soit congédié de son poste d'analyste à RDS. D'autant plus que l'ivrogne avait lui-même admis à l'agent Perron qu'il échouerait le test d'ivressomètre s'il le subissait. Au lieu de le mettre à la porte, les patrons de RDS, associé ($$$) à la télédiffusion des matchs du CH, ont préféré diffuser une émission faisant passer Tremblay pour un héros et un citoyen honorable.
La question qu'il faut poser est : Mario Tremblay s'est fait prendre combien de fois en état d'ébriété au volant ? L'agent Perron l'a arrêté en janvier 2013, mais est-ce qu'il y a d'autres policiers qui l'ont laissé aller en d'autres occasions, après qu'il se soit servi de son nom ou les ait intimidés pour éviter des contraventions ? Combien de fois Tremblay, propriétaire d'un bar-restaurant à Alma pendant 40 ans, a mis la vie d'autrui en danger en conduisant saoul au volant ?
C'est certain que l'ex-bleuet bionique du CH était furieux de devoir passer devant les tribunaux à cause de ses actes honteux. Il affichait un visage méchant à l'endroit des photographes qui croquaient son portrait (voir photos ci-dessus). Il aurait voulu se cacher, comme il le faisait hypocritement quand il jouait au hockey, après avoir donné des coups de cochons à des adversaires. Ou après les avoir invectivés et insultés avec sa langue sale, et ses gestes obscènes, lui qui était renommé pour être un expert en «trash talk».
Il était également bien connu comme un lâche et un peureux. Quand ses victimes voulaient lui faire ravaler ses injures, lui clouer sa grande gueule, ou le corriger pour ses coups «par en arrière», l'arrogant Tremblay se cachait derrière les arbitres ou derrière son grand ami, le défenseur Gilles Lupien, (six pieds, six pouces) le «policier» bagarreur du Canadien.
D'ailleurs, comme hockeyeur, l'ex-numéro 14 du bleu, blanc, rouge, n'a pas rempli ses promesses (promesses d'ivrogne ?). Repêché en première ronde (12e au total) en 1974, il n'aura pas été le joueur étoile attendu. De son propre aveu, il n'a été qu'un «plombier». Un plombier détesté et méprisé par les joueurs de la Ligue Nationale et les partisans des Nordiques de Québec (entre autres). Un contraste par rapport au ridicule panégyrique vu sur RDS, dans lequel on affirmait que tout le monde adorait Mario Tremblay...
Comme entraîneur du Cacanadien (1995-1997), il a aussi été un raté. Lui, et son assistant Yvan Cournoyer, étaient la risée des joueurs à cause de leur incompétence et leur amateurisme. À la suite du premier discours de Tremblay dans le vestiaire de l'équipe, le gardien Patrick Roy s'était moqué de l'affreux accent anglais (du Lac St-Jean !) du nouveau coach.
Pour se venger, Tremblay a commis l'irréparable en laissant longtemps Roy devant son filet, le 2 décembre 1995. L'inexpérimenté et orgueilleux entraîneur a retiré seulement son cerbère après que celui-ci ait accordé un 9e but dans une dégelée de 11-1 au forum de Montréal contre les Red Wings de Détroit. Roy avait eu amplement le temps d'être moqué et humilié par les spectateurs.
En rentrant au banc, Roy a été dévisagé par Tremblay (voir photo ci-dessus). Le 33 du CH s'est alors tourné vers le président du club, Ronald Corey, assis dans la première rangée derrière le banc, pour lui dire qu'il venait de jouer son dernier match pour son équipe. Échangé à l'Avalanche du Colorado, Roy devait, par la suite, manquer cruellement au Canadien, qui ne s'en est jamais remis. Vingt ans plus tard, Tremblay a admis qu'il avait commis une grave erreur en voulant donner une leçon à Roy.
L'année suivante, après avoir été qualifié de «coach de pee-wee» par le réputé journaliste sportif Réjean Tremblay, Mario Tremblay démissionnait de son poste d'entraîneur en chef du Canadien de Montréal. Le coach déchu en a toujours voulu (il a même déjà voulu se battre avec lui) à son homonyme du journal LA PRESSE, qu'il a accusé d'avoir précipité sa chute. Le journaliste a répondu en disant qu'il n'avait fait que répéter les propos (sous le couvert de l'anonymat) de certains joueurs du CH qui jugeaient que Mario Tremblay (et son assistant Yvan Cournoyer) n'étaient pas qualifiés pour être des coachs dans la NHL.
Ils considéraient que le style autoritaire et trop disciplinaire de Tremblay (à la Scotty Bowman) était dépassé et qu'il fallait agir autrement avec des joueurs qui étaient maintenant syndiqués... Ce genre d'abus de pouvoir de la part de Tremblay avait d'ailleurs provoqué un incident avec Donald Brashear, l'homme fort de l'équipe. Cela avait fait beaucoup jaser...
Plus récemment, en septembre 2019, un autre incident a montré le vrai visage à deux faces (hypocrite et méprisable) de Mario Tremblay. Commentant une vidéo montrant Jonathan Drouin faire des exercices d'étirement dans un parc de Montréal, Tremblay a écrit sur Twitter : «Ce n'est pas dans le parc que tu dois être bon. C'est sur la glace quand le club a besoin de toi, LOL». L'agent de Drouin, Allan Walsh a répondu à Tremblay : «Tu es vraiment brave sur Twitter. C'est pourquoi c'est tellement drôle de te voir embrasser les fesses de «Jo» quand tu le vois en personne.»
Ça résume assez bien quel genre de type a toujours été Mario Tremblay : un couillon, un bleuet flétri, un «renne au nez rouge»... C'est amplement suffisant pour porter le bonnet d'âne et pour avoir une place de choix dans le TEMPLE DE LA HONTE DU CH (HABS HALL OF SHAME) !
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