vendredi 15 mars 2024



DOUG  WICKENHEISER  AU  TDLHDCH : LA  HONTE  EST  SUR  LE  CANADIEN  DE  MONTRÉAL...

Il y a deux ans, pour seulement la 6e fois depuis l'instauration du repêchage amateur de la Ligue Nationale de Hockey en 1963, le Canadien de Montréal détenait le tout premier choix.  Ce choix s'est arrêté sur Juraj Slafkovsky un Slovène qui a joué son junior pour le TPS Liiga (Finlande).  C'était la première fois depuis 1980 que le CH avait le privilège d'ouvrir l'encan amateur de la LNH.  Cette année-là, le tricolore avait sélectionné Doug Wickenheiser, des Pats de Régina, de la ligue junior de l'Ouest Canadien.

À cette époque, le règlement de la Ligue imposait de ne repêcher les jeunes joueurs qu'à partir de l'âge de 19 ans.  Wickenheiser avait été un hockeyeur dominant depuis sa tendre enfance, partout où il avait évolué, et à tous les niveaux.

À sa dernière année junior, avec les Pats de Régina, en 71 parties, il avait marqué 89 buts et ajouté 81 aides pour 170 points, en plus de 99 minutes de punitions.  En 18 matchs éliminatoires, le colosse joueur de centre de 6'1", 201 lbs avait enregistré 14 filets et 26 aides pour 40 points, et 22 minutes passées au cachot.  Il possédait tous les atouts, y compris la robustesse d'un gros joueur de centre, un idéal recherché par toutes les équipes.



On disait qu'il était du même calibre que nul autre que Wayne Gretzky.  Bref, il faisait l'unanimité chez tous les clubs de la LNH comme premier choix logique du repêchage de 1980.  Mais il y avait quelques dissidents chez les éclaireurs du Canadien de Montréal.  Au moins deux d'entre eux voulaient plutôt que leur organisation prenne Denis Savard, qui jouait dans leur cour, avec le Canadien Junior de Montréal.

Le recruteur en chef des Habs, le "prof" Ron Caron, n'était pas du même avis, et c'est ainsi qu'il a tranché en faveur de Wickenheiser.  Un choix entériné par le directeur général de l'équipe : Irving Grundman, mais qui, selon ce qu'on a appris plus tard, n'enthousiasmait guère l'entraîneur en chef du Canadien, Claude "Piton" Ruel, qui préférait -et militait en faveur du Québécois- Denis Savard.  Auparavant, Ruel avait travaillé longtemps comme recruteur pour le bleu, blanc, rouge.

Cela aura des conséquences néfastes pour Wickenheiser, qui se fera niaiser par Ruel, et qui aura l'immense pression de subir les comparaisons avec Savard, qui s'affirmera dès sa venue avec les Blackhawks de Chicago, qui l'ont sélectionné au 3e rang cette année-là (derrière le défenseur Dave Babych, repêché par les Jets de Winnipeg).



Cette saison-là, le petit joueur de centre de 5'10, qui pèsait à peine 140 livres, produit déjà à un rythme d'un point par match, et il marque 28 buts, dont son tout premier au forum de Montréal contre le CH, et devant Wickenheiser qui doit se contenter de le regarder jouer depuis les estrades où il a été envoyé par Ruel, qui veut lui éviter la pression de jouer contre Savard devant la foule des partisans montréalais, dont plusieurs auraient voulu que le CH choisisse Savard à la place de Wickenheiser.

Le no 18 des Hawks, natif de Pointe Gatineau est gonflé à bloc ce soir-là, devant ses amis et ses parents qui assistent à la partie.  Cerise sur le sundae, en plus de son but, il fournit une assistance sur le but gagnant de Chicago qui l'emporte 5 à 4.  Auparavant, à son tout premier match avec les Hawks, Savard avait connu des débuts fulgurants en amassant trois mentions d'aide contre les Sabres de Buffalo.

La suite sera du pareil au même pour Savard et Wickenheiser.  Jusqu'en 1996-97, année de sa retraite, l'ex-porte-couleurs du Canadien Junior aura gonflé son total de points à 1 338 (et 175 en séries éliminatoires), et il sera élu au Temple de la Renommée du Hockey en 2000.  Il aura étourdi bien des adversaires, et des gardiens de buts adverses, avec son fameux "spin-o-rama" (tour complet sur lui-même pour déjouer les opposants).



Échangé aux Canadiens en 1990 contre Chris Chelios, il remporte sa seule Coupe Stanley en 1993, grâce à cette équipe québécoise avec laquelle il rêvait de jouer depuis son enfance.

Pendant ce temps, Wickenheiser verra sa carrière ruinée par Claude Ruel et le tricolore.  Son coach ne l'aimant pas, il ne lui faisait pas confiance.  Il l'a fait poirotter dans les gradins pendant la moitié de la saison en ne lui faisant jouer que 41 matchs durant lesquels Wickenheiser n'a noirci la feuille de pointage pour seulement sept buts et huit passes.

Légère amélioration la saison suivante après le départ de Ruel, remplacé par Bob Berry (12 buts, 23 passes pour 35 points en 56 joutes) mais le jeune homme est encore mentalement fragile, et son nouveau coach l'a déplacé de centre à ailier, position où le jeune homme n'est guère à l'aise.



Mais il gagne en confiance la saison d'après.  Il offre de meileures performances en se bâtissant une fiche respectable de 25 buts, 30 aides, pour 55 points en 78 rencontres.  Mais en trois saisons complètes à Montréal, on ne lui permettra pas de jouer un seul match en séries éliminatoires.  Un affront et un manque de respect évident.

Puis, en 1983 c'est la catastrophe.  Après 27 parties, il n'a que cinq filets et cinq passes à son actif.  Le directeur-général du Canadien, Serge Savard, perd patience à son endroit, et il l'échange aux Blues de St-Louis, là où le "prof" Ron Caron vient d'être nommé directeur-général.

C'est lui qui a recruté Wickenheiser en 1980 à Montréal.  Il croit dur comme fer à son ancien protégé, et il ne s'est pas gêné pour critiquer les dirigeants du CH qui, selon lui, ne savent pas comment s'y prendre avec leurs jeunes joueurs «en voulant les casser»; soit en les confinant fréquemment dans les estrades, soit en les envoyant faire de longs séjours dans les ligues mineures.



Ironie du sort, Serge Savard croyait frapper un coup de circuit dans cet échange qui a envoyé Wickenheiser, Gilbert Delorme et Greg Paslawski à St-Louis, en retour du gros ailier gauche Perry Turnbull (photo ci-dessus), qui sera un flop monumental à Montréal (six buts, sept passes en 40 parties) avant d'être échangé la saison suivante aux Jets de Winnipeg contre Lucien Deblois.

À St-Louis, sous les ordres de l'entraîneur Jacques Demers, Wickenheiser prend confiance et s'établit comme un des bons joueurs défensifs de la LNH.  En 1984-85 il s'affirme aussi en offensive en faisant scintiller la lumière rouge des buts adverses à 23 reprises, en 68 matchs (23-20-43).  Demers déclare alors, que Doug devient le joueur étoile qui remplit enfin les grandes promesses que l'on avait mises en lui.

Mais la saison suivante, le 13 mars 1986, le malheur arrive quand Wickenheiser subit une grave blessure à un genou après avoir été frappé par une automobile près d'une pizzeria, à Eureka, dans le comté de St-Louis.  Il ne retrouvera jamais sa mobilité complète et sa carrière de hockeyeur va s'écrouler.  Caron l'abandonne et lui suggère de changer de profession.  Soumis au ballottage, Wick est repêché par les Canucks de Vancouver, où il ne jouera qu'une saison... sur le 4e trio.



Dans les années suivantes, il ne se produira que sporadiquement avec les Rangers de New York (un seul match en 88-89) et les Capitals de Washington (43 parties, de 1988 à 1990).  Ensuite il aboutira dans la Ligue Américaine (Skipjacks de Baltimore) avant de s'exiler en Italie (Asiago HC en 1990-91), et en Autriche (Klagenfurt en 1991-92), avant de finir sa route à Bayreuth, en Allemagne.

Son parcourt de hockeyeur passera ensuite par la Ligue Internationale chez les Rivermen de Peoria (1992-93) et les Komets de Fort Wayne (1993-94).

Le mauvais sort s'acharnera sur lui en 1990 quand on décèlera une rare forme de cancer à un de ses poignets.  Mais à ce moment-là les médecins jugent la chose bénigne.  Quatre ans plus tard on doit toutefois l'opérer pour enlever un kyste.  Mais en octobre 1997 il est atteint d'un cancer du poumon.  Puis l'année suivante, c'est son cerveau qui est attaqué par la terrible maladie.  Il décède le 12 janvier 1999.  Il n'avait que 37 ans. 



Quarante-quatre ans après avoir été le premier choix du repêchage par le Canadien, on le considère comme le pire "flop" de l'histoire du club montréalais, comparé à d'autres sélections no 1 comme Réjean Houle (1968), et Guy Lafleur (1971, photo ci-dessus).  Mais il y avait pourtant eu bien pire, avec le tout premier choix du premier repêchage, en 1963, quand le CH avait réclamé Gary Monahan (0 point en 14 parties, de 1967 à 1969) et le gardien Michel Plasse (un médiocre substitut de 1972 à 1974).

En somme, d'ailleurs, très peu de choix de première ronde ont eu du succès avec le Canadien.

C'est à contre-coeur que Doug Wickenheiser fait son entrée au Temple de la Honte du CH (Habs Hall of Shame).  La honte n'est pas sur lui mais bien sur les dirigeants du club de hockey "Les Canadiens", qui ne lui ont pas donné la chance d'exploiter son immense potentiel en l'humiliant par de nombreux "voyages" dans les gradins, au début d'une carrière qui ne décollera jamais vraiment avec la Sainte Flanelle.

Ils lui ont mis trop de pression sur les épaules, les médias montréalais l'ont descendu, et Wickenheiser a souffert des comparaisons avec Denis Savard qui, lui, avec les Blackhawks de Chicago, a été placé tout de suite sur le premier trio, ainsi que sur le jeu de puissance, et qui a ainsi pu démontrer tout son talent, pour réussir ainsi  à briser le record de son club pour le plus de points (75) amassés par une recrue.



Dans une interview en 2000, Bryan Murray, (photo ci-dessus) le dernier coach de Wickenheiser avec son club junior des Pats de Régina, et qui devait par la suite devenir un entraîneur et un directeur-général dans la Ligue Nationale (Washington, Détroit, Floride, Anaheim, Ottawa) a bien résumé le gâchis du Canadien avec leur premier choix de repêchage de 1980 : 

«Ils ont ruiné sa carrière.  C'était un jeune homme d'une petite ville qui avait été le meilleur, peu importe ce qu'il faisait.  C'était un athlète naturel -le meilleur joueur de balle, le meilleur joueur de hockey, et de loin.  Et soudainement il n'est pas assez bon pour jouer ?!  Ils l'ont assis dans les estrades.  Ils ont ruiné sa confiance, il est devenu tout mêlé, dépressif, a commencé à boire.  Il ne savait pas comment prendre ça à un si jeune âge, et ça n'aurait jamais dû se produire.  Il était plus que capable de jouer dès le début, il était un superbe joueur de hockey.  Il n'aurait jamais dû passer un seul match dans les estrades», de conclure Murray.  

Il en a passé 30 dans les gradins, à sa première saison avec le CH...



Quelle triste histoire que celle de Wickenheiser...  Lui qui était un jeune hockeyeur si prometteur, autant, sinon plus que Wayne Gretzky.  Les dirigeants du Canadien avaient en lui un joyau qui aurait pu relancer leur équipe qui, après quatre Coupes Stanley d'affilée (1976, 1977, 1978, 1979) devra traverser une période creuse avant d'en gagner une autre en 1986, avec le jeune gardien recrue Patrick Roy en tête.

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Récemment, sur mon site «Reines du Stade», la sprinteuse allemande Rebekka Haase se prépare pour les Jeux Olympiques de l'été prochain à Paris.  Elle espère remporter une médaille lors du relais 4 x 100 mètres.  Une première médaille olympique qui lui échappe depuis trop longtemps : (https://reinesdustade.blogspot.com/2024/03/la-sprinteuse-allemande-rebekka-haase.html).


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Parlant de plages, on trouve quelques-unes des plus belles du monde sur les Îles d'Hawaï.  Et sur celles-ci, vous trouverez peut-être une des meilleures surfeuses au monde, en la jolie personne de Malia Manuel.  C'est sur mon site «Cover Girls du Sport». (https://covergirlsdusport.blogspot.com/2024/02/malia-manuel-la-perle-du-pacifique-si.html).        

lundi 10 octobre 2022

TREVOR TIMMINS ADMIS AU TEMPLE DE LA HONTE DU CH, DANS LA SECTION «DÉBÂTISSEURS»...



Tout comme il existe une section des BÂTISSEURS au Temple de la Renommée du Hockey, à Toronto, je devais avoir son pendant négatif dans mon Temple de la Honte du CH (Habs Hall of Shame).

C'est à cet endroit, dans la partie des «DÉBÂTISSEURS», que j'ai le déshonneur d'accueillir Trevor Timmins, l'ex-sélectionneur en chef du Cacanadien de Mourial.  Par ses mauvais choix de repêchage, avant son congédiement cette année, après 19 ans de services, il a largement contribué au déclin du club de hockey de la métropauvre québécoise.

Grâce à son incompétence, la réputation des CHaudrons s'est ternie encore davantage.  Son ancien prestige est disparu, et l'équipe a glissé vers le dernier rang de la LNH.  Bref, c'est la honte qui a pris le dessus.

Timmins avait un rôle clé puisque, avec le temps, le repêchage des joueurs amateurs est devenu le seul moyen d'améliorer le torCHon.

Les autres moyens ne sont plus disponibles depuis belle lurette.  Les agents libres ne veulent rien savoir du bidonville dépotoir de Haïti-Nord.

Même lorsque l'équipe surpaye à outrance un joueur pour évoluer avec elle, ce dernier se traîne les patins sur la patinoire jusqu'à ce que sa demande d'être échangé soit exaucée.  Et on sait que, dans sa position désavantageuse, le Cacanadien ne réussit jamais à faire de bons échanges en sa faveur.  Il se ramasse avec des pommes pourries, des rejets indésirables, ou des joueurs finis, dont ne veulent plus les autres clubs.



Et, une chose en attirant une autre, puisque les Canailliens sont des «losers», les bons joueurs ne sont pas intéressés à se joindre à eux, puisque leur but c'est d'avoir une chance de gagner la Coupe Stanley.  Un but impossible à atteindre dans la ville championne...des punaises de lit, et handicapée par une qualité de vie médiocre.  Ces multi millionnaires, -et leur conjointe-, ne veulent pas se faire chier dans cet environnement infect, et dans une culture qui leur est étrangère.

Entre le climat inclément et les taxes exécrables de la cité de la mairesse Valérie Plante; comparés aux états ensoleillés agrémentés de «l'American Way of Life», au sud de la frontière canadienne, c'est facile pour eux de choisir un meilleur endroit que Montréal pour jouer au hockey.

Dans ce contexte, le CH ne peut compter que sur le repêchage de jeunes joueurs junior pour espérer redorer le blason de son organisation, et présenter un club compétitif sur la patinoire.  Les jeunes captifs des sélections malheureuses de Trevor Timmins, n'ont pas eu le choix d'accepter leur mauvais sort.  De plus, ils ont tombés dans une organisation reconnue pour son mauvais système de développement des joueurs...  Double douche froide...

LOUIS  LEBLANC

Comme arguments justifiant l'entrée très méritée de Trevor Timmins dans la section «DÉBÂTISSEURS» du Temple de la Honte du CH, mentionnons seulement quelques choix hâtifs (désastreux) de 1ère et 2e ronde, au cours de ses 19 ans en tête du repêchage du Gros CHiard :
🏒 Cory Urquhart (40e choix, en 2003)
🏒 Maxim Lapierre (61e choix, en 2003)
🏒 Kyle Chipchura (18e choix, en 2004)
🏒 Guillaume Latendresse (45e, en 2005)
🏒 David Fischer (20e choix, en 2006)
🏒 Ben Maxwell (49e choix, en 2006)
🏒 Mathieu Carle (53e choix, en 2006)
🏒 Danny Kristo (56e choix, en 2008)
🏒 Louis Leblanc (18e choix, en 2009)
🏒 Jarred Tinordi (22e choix, en 2010)
🏒 Nathan Beaulieu (17e choix, en 2011)
🏒 Alex Galchenyuk (3e choix, en 2012)
🏒 Sebastien Collberg (33e choix en 2012)
🏒 Dalton Thrower (51e choix, en 2012)
🏒 Michael McCarron (25e choix en 2013)
🏒 Jacob De La Rose (34e choix, en 2013)
🏒 Jayden Struble (46e choix, en 2019)
🏒 Joni Ikonen (58e choix, en 2017)
🏒 Josh Brook (56e choix, en 2017)
🏒 Ryan Poehling (25e choix, en 2017)
🏒 Zachary Fucale (36e choix, en 2013)
🏒 Jacob Olofson (56e choix, en 2018)
🏒 Nikita Scherbak (26e choix, en 2014)
🏒 Noah Juulsen (26e choix, en 2015)
🏒 Jesperi Kotkaniemi (3e choix, en 2018)
🏒 Jesse Ylonen (35e choix, en 2018)
🏒 Logan Mailloux (31e choix, en 2021)

MICHAEL  McCARRON

À chaque année de leur sélection, tous ces choix ratés ont pourtant été vantés par la direction et les propagandistes du CH, ainsi que par les porte-valises du torCHon, c'est-à-dire, les membres de la presse servile de Montréal.  Et même si, de rares fois, Timmins visait juste (par chance), ces choix plus passables, étaient échangés malencontreusement à des clubs prenant avantage des DG pourris du Cacad'CHien.

Heureusement, la presse anglophone de MortYial est un peu moins complaisante que sa contre partie francophone.  Dans un article paru dans «The Montreal Gazette», le 4 février 2020, le journaliste Brendan Kelly qualifie de «terrible» (dans le sens d'atroce) le bilan des repêchages de Trevor Timmins https://montrealgazette.com/sports/hockey/nhl/hockey-inside-out/what-the-puck-poor-drafting-has-handcuffed-canadiens-for-17-years.  

BRENDAN  KELLY


Il affirme que c'est la raison principale des déboires des CHaudrons au cours des deux dernières décennies.  Ce n'est pas moi qui le dit.  Ce n'est pas un Anti-Habs qui l'écrit.  Kelly est assez respectueux du code de déontologie journalistique qui impose un devoir d'objectivité.

Parce qu'il critique parfois leur club chéri, les partisans du CH l'ont identifié comme étant un «hater».  Le scribe de la Gazette s'en défend.  Sans être non plus un «cheerleader» de l'équipe des Molson, comme la vaste majorité des pseudo-journalistes qui «couvrent» (c'est le cas de le dire !) le Canadien, Kelly a à coeur le club de sa ville...

jeudi 30 juin 2022

CANADIEN DE MONTRÉAL : LA PIRE FORMATION DE SON HISTOIRE FAIT SON ENTRÉE AU TEMPLE DE LA HONTE DU CH...



Après la plus désastreuse saison de sa longue histoire de 112 ans, toute l'organisation du Canadien de Montréal, ainsi que les partisans bipolaires de ce minable club de hockey, ne voulaient qu'une chose : oublier au plus vite ce long et angoissant cauchemar.

Mais, au contraire, les Anti-Habs ont vécu une saison de rêve, et ils se sont littéralement gavés des déboires et des événements loufoques qui ont parsemé le chemin de croix des CHaudrons mourialaids.





DES RECORDS  DE  MÉDIOCRITÉ

Cette misérable équipe de 2021-22 a établi cinq pitoyables records de concession : 
  • Le plus de défaites dans une saison 49 (60 si on ajoute les revers en prolongation ou en bris d'égalité).
  • Le moins de victoires : 22.
  • Le moins de points : 55.
  • Le plus de buts contre : 319.
  • Le premier club de la Ligue Nationale de Hockey à terminer 32e (dernier).

Avec ce bilan accablant, et parce que la grande partie de l'état-major du torCHon a été décapité en cette «Annus horribilis», j'ai l'immense plaisir d'accueillir l'ensemble de ce club de merde dans mon TEMPLE DE LA HONTE DU CH (HABS HALL OF SHAME).

LE  CLUB  DE  DINDES  DE  L'ANNÉE

Par le fait même, le Cacanadien hérite du titre de «Club de Dindes de l'année» ("Turkeys Team of the Year") et mérite le trophée «Merde de Dindes» ("Turkeys Shit") ci-dessus.  Félicitations aux malheureux lauréats !

Parmi les faits saillants de cette histoire d'horreur en 2021-22, citons les départs ou les absences de quelques joueurs-clés comme Philip Danault (parti à Los Angeles pour jouer avec les Kings) et Corey Perry (que les Canailliens n'ont pas voulu payer et qui a été embauché par le Lightning de Tampa Bay), le Capitaine Shea Weber (qui s'est déguisé en courant d'air, et qui a depuis été échangé - du moins son contrat - aux Golden Knights de Vegas), et le cerbère Scarey Price (déchu à cause de sa mystérieuse consommation de «substances illicites»).

Les malheurs de la formation de l'incompétent entraîneur Dominique «Dumb» Ducharme (congédié le 9 février 2022, après 37 défaites en 45 matchs) ont d'ailleurs commencé devant le filet avec la disparition pré-saison de Price (7 octobre 2021, programme d'aide de la LNH/AJLNH - Scarey n'a joué que cinq parties en fin de saison, sa seule victoire a été enregistrée au dernier match contre les Panthers de la Floride, qui avaient rayé de l'alignement leurs meilleurs éléments afin de leur donner un repos prolongé avant les séries éliminatoires -).

Ensuite, le gardien substitut Jake Allen a raté la moitié du calendrier en raison de diverses blessures.  Il n'a gagné que neuf des 35 parties auxquelles il a pris part.



Les Cannes à CHiens ont donc dû se débrouiller avec deux portiers des ligues mineures : Samuel Montembeault (huit victoires en 30 joutes, efficacité de .891 et moyenne de buts par match de 3,77); et, le supposé gardien d'avenir des CHieux, Cayden Primeau (un gain en neuf parties, pourcentage d'arrêts de .868 et moyenne de 4,62).  N'ayant visiblement pas confiance en eux, le reste de l'équipe baissait rapidement les bras et les abandonnait rapidement à leur triste sort, sans leur procurer le moindre support...

À un moment donné, le CHicolore ne gagnait plus.  On se souvient d'une séquence de 23 défaites en 25 matchs, et d'une série de neuf échecs consécutifs en temps régulier (une première depuis 80 ans !).  Le jeu d'impuissance du Caca a été tout à fait affreux (31e de la Ligue avec une très faible efficacité de 13,7%).

Autre calamité impensable : le lamentable CH a accordé cinq buts ou plus à pas moins de 31 reprises !  S'il avait fallu que les partisans des clubs adverses obtiennent huit ailes de poulet gratuites à la CAGE chaque fois que leur équipe massacrait les CHaudrons, ils auraient fait des indigestions, après de si nombreux festins !





LA  DIRECTION  DÉCAPITÉE

Avec une telle débandade, la direction hockey du club s'est fait montrer la porte à coups de pieds au cul.  Le 27 novembre 2021, c'est Scott Mellanby, l'adjoint au directeur-général, qui était forcé de remettre sa démission.  Le lendemain, trois autres têtes tombaient : le directeur général Marc «Symphorien» Bergevin; le recruteur en chef très poCHe Trevor Timmins; et Paul Wilson, le vice-président des affaires publiques et des communications.

Le plus drôle c'est par qui tout ce beau monde a été remplacé.  Après une longue recherche, un comité dirigé par le dinosaure Bob Gainey a accouché d'une souris en choisissant Kent Hughes pour remplacer Bergevaurien.  En réalité c'est l'unilingue anglophone Jeff «Gorgo» Gorton, l'ex-DG des Rangers de New York, qui est le nouveau patron des CHieux.  Hughes n'est qu'un porte-parole baragouinant le français pour passer les messages de Gorton.

Pour prendre la relève de Wilson, l'insignifiant président du Caca, Geoff «le mou» Molson, a nommé Chantal Machabée (photo ci-dessous).  Ge-off récompense ainsi, pour sa basse complaisance, la vieille lèche-cul du CHicolore et ex-journaliste de RBS (Réseau Bull Shit).  Dans la même veine, dans une opération cosmétique, pour tenter de redorer l'image de ce club en décrépitude, la hockeyeuse Marie-Philip Poulin a été engagée comme consultante bidon au développement des joueurs.



Curieusement, pour le poste de directeur du recrutement amateur, libéré par l'expulsion de Timmins, le Canayin a été très discret.  On n'en a pas entendu parler.  Ça s'est fait en catimini.  Le choix est bicéphale : le job échoue à Martin Lapointe, le directeur du personnel des joueurs, et à Nick Bobrov (un protégé de Gorton lorsqu'ils étaient tous les deux avec les Rangers).  Vincent Lecavalier (autre coup de marketing du CHiendent), récemment embauché comme conseiller spécial aux opérations hockey, pourrait se mêler du futur recrutement fiasco lui aussi.

On apprenait également, le 28 juin dernier, que l'entraîneur des gardiens de but, Sean Burke, quittait le torCHon (pour les Golden Knights de Las Vegas).  Il avait succédé à Stéphane Waite, liquidé en mars 2021.  Le coach adjoint Luke Richardson prend aussi le large en devenant l'entraîneur en chef des Blackhawks de Chicago.  Décidément, un fait maison nette chez le Caca.  Mais ce sera en vain...

UN  COACH  DE  PEE-WEE

Enfin, la cerise sur le sundae, toujours histoire de compléter son country club de petits «namis», Gorton a choisi Martin «Tintin» St-Louis, un coach de pee-wee, pour occuper le poste d'entraîneur en chef, derrière le banc délabré de l'équipe.


Outre le manque d'expérience du coach et les doutes quant à sa capacité de diriger un club de la LNH, il y a un paquet de questions sans réponse en vue de la prochaine saison.  Une prochaine campagne qui risque de ressembler à la précédente.  Certes, le Caca a une grande quantité de choix de repêchage, mais l'encan de cette année est de piètre qualité, et le piteux club de la métropauvre ne peut espérer de secours immédiat de ses prochaines sélections chez les joueurs amateurs.

La situation devant le filet est encore incertaine avec un Price qui est probablement fini, et une absence de relève adéquate dans les mineures.  Jake Allen semble devenu fragile à force de subir des blessures, et il ressemble de plus en plus à un deux de pique.

En défensive, Jeff Petry veut sacrer son camp à tous prix.  Ça laisse seulement Alexander Romanov et Joel Edmundson comme arrières potables chez le Gros CHiard.

En avant, la qualité fait tout autant défaut.  Les pygmées Nick Suzuki et Cold «Coffee» Caufield font des flammèches en attaque mais sont épouvantables en défensive.  Que faire du bois mort ou en décomposition, avec les Paul Byron, Mathieu Perreault, Jonathan Drouin, Brendan Gallagher et autres Joel Armia ?



Les supposés francs-tireurs Mike Hoffman (15 buts) et Josh Anderson (19 buts) ont terriblement déçu la saison passée.  Peuvent-ils ou veulent-ils rebondir ?  Ou cèderont-ils encore à l'apathie générale qui mine ce club pourri, dans un bidonville répugnant, baignant dans une culture qui leur est étrangère ?

Bref, la situation catastrophique du Cacanadien est tellement rose pour les Anti-Habs, que l'on se demande comment ceux-ci pourront éviter une dilatation excessive de la rate dans les années qui viennent !