vendredi 18 décembre 2015

100e ANNIVERSAIRE DES CANADIENS DE MONTRÉAL : ILS ONT REÇU LE GÂTEAU EN PLEINE FACE !

L'année 2008-2009 a marqué le 100e anniversaire des Connardiens. Et comment ! Mais ce sont les Anti-Habs qui ont le plus fêté ! En fait, les fefans ont non seulement hué et descendu le club de broches à foin de l'Américain Uncle George Gillett, ils ont reçu le gâteau d'anniversaire du 100e en pleine face ! Ce fut pour le moins une saison fertile en émotions. Nous, les Anti-Habs, n'aurions pas pu écrire un meilleur scénario. Dire que nous avons été gâtés serait un euphémisme.

La première grosse farce juteuse qui nous a fait rire durant l'été précédant la saison, c'est le contrat de 4,5 millions de dollars consenti par Bob "Grosnez" Gainey à Big Fat Georges Laraque. À $ 18 000 la livre, Laraque s'est révélé un méchant jambon avarié. Cette grossière erreur de Gainouille lui a sauté dans la face et il a dû honteusement racheter le contrat de Big Georges.


Durant cette mémorable campagne du centenaire, nous avons assisté au défilé loufoque des vauriens provenant de la supposée pépinière de talents du club école des Bulldogs de HAMilton. Nous avons vu foirer de prétendus espoirs tels que le grand tarla Ryan O'Byrne (avec sa rocambolesque histoire de vol de saccoCHes et le but marqué dans son propre filet), le boutonneux Max Pacioretty (aussi bon patineur qu'un poisson hors de l'eau), l'insignifiant Ben Maxwell (qui, à part quelques bâtons, n'a rien cassé), l'insipide Yannick Weber (aussi perdu dans sa zone que le français à Mourial), la grosse nouille Matt d'Agostini (aussi pâte molle que les mets italiens que sa mère prépare), le sans dessein Kyle Chipchura (que je remercie pour avoir contribué comme monstre à mon spécial Halloween de cette année-là), le gros "punching bag" Gregory Stewart (-photo ci-dessous- qui a donné son sang pour le torCHon en mangeant des volées contre des batailleurs bien plus petits que lui).


À la fin d'une autre saison de misère, pour excuser ses mauvaises décisions, Bob l'Éponge a fait rejouer le disque usé des blessures. Lorsque tu engages des joueurs frêles et vieux comme Robert Lang; lorsque tu donnes le gros lot à un "softy" comme Alex Tanguay, quand Mike Komisarek est obligé de se battre contre Milan Lucic, tu dois t'attendre à ce qu'ils fassent dur, qu'ils fassent défaut ou qu'ils fassent patate... Autrement dit, quand tu n'es pas équipé pour faire la guerre, quand tu n'es pas de taille, tu tombes au combat et tu te fais écraser...

Mais à l'aube de la saison, avec une campagne publicitaire monstre axée sur le thème des super héros des bandes dessinées, les fefans, prétentieux comme d'habitude, gonflaient leurs muscles comme Olive, la femme de Popeye. En radotant, comme des perroquets, que leurs p'tits gars avaient fini premiers au classement de l'Est la saison précédente. L'année du centenaire était donc remplie de promesses et ne pouvait pas être couronnée par autre chose qu'une 25e Coupe Stanley. Une récompense à la hauteur de leurs attentes démesurées.


En attendant, que vous alliez au dépanneur du coin, à la pharmacie ou au Supermarché, vous vous enfargiez dans les tonnes de camelote aux couleurs du Cacad'CHien et de ce 100e anniversaire de merde : livres, chandails "vintage" ressemblant à des enseignes de barbiers ou aux uniformes de prisonniers des Frères Dalton, rondelles, coussins, verres, poupées, fefanions et autres dizaines de "cossins" de tous genres...

Pour cette saison spéciale, comme pour conforter leurs fans bipolaires dans leurs folles croyances de Coupe Stanley, les CHieux connaissent un départ-canon, leur meilleur début de campagne des 25 dernières années. Pendant que les fefans s'emballent et clament que c'est le retour à la belle époque des Glorieux, les Anti-Habs ne paniquent pas et soulignent que le calendrier favorise le torCHon en première moitié de campagne. "Foutaise", réplique les fefans fanfarons, qui, le 22 novembre, à l'occasion du retrait du chandail no 33, célèbrent le retour au bercail de Patrick Roy, l'enfant prodigue qu'ils ont pourtant chassé de Mourial comme un pestiféré, en 1995.


Autre épisode grotesque, celui du match des étoiles qui a eu lieu au Centre PouBell au mois de janvier 2009. Après l'émeute d'avril 2008, les fefans démontrent une nouvelle fois à quel point ils sont caves. Ils triCHent en trafiquant le mode de scrutin électronique qui doit déterminer quels joueurs participeront à la classique annuelle. À un moment donné, c'est presque la moitié des CanaDindes qui risquent d'être élus parmi les étoiles. Les autorités de la Ligue Nationale se réveillent et mettent fin à la "fraude" commise par les fêlés du CHaudron. 

Quatre CHieux trouvent quand même leur place parmi les joueurs d'élite qui disputent le match. Le beau Alex Kovalev (avec Lang sur la photo ci-dessus), à son meilleur quand ce n'est pas forçant et qu'il n'y a pas de mises en échec, récolte le titre de MVP sous les acclamations des fefans, tous en pâmoison aux pieds de l'Artiste...

Comme les Anti-Habs l'avaient prédit, le calendrier se corse en seconde moitié de saison et c'est la catastrophe qui s'abat sur les Cannes à CHiens. Ils sont littéralement ensevelis sous la merde. Les blessures ainsi que les défaites s'accumulent comme les vidanges et les sans abri dans les rues de Mourial, bidonville le plus corrompu et le plus sale d'Amérique du Nord.  Par surcroît, les rumeurs de scandales (détournements de mineurs, viols, agressions sexuelles, histoires de drogue et de beuveries) s'amplifient et tournent comme des vautours autour des joueurs de la Guenille.

La direction du club de Gillett passe en mode "damage control", exerce son influence ($$$) de religion d'État et réussit à étouffer les scandales et les poursuites judiciaires. Sauf dans le cas mêlant Hamrlik et les frères Kostitsyn à des relations malhonnêtes avec un individu appartenant au monde interlope moronréalaid (histoires de vodka et d'escortes, entre autres choses pas très catholiques).


Pendant tout ce temps, les lèche-culs de la Presse vendus au CH (RBS entre autres) paniquent et affichent leur visage de fin du monde. Pour rien... Comme toujours "Halte là, Halte là, Halte là, les CanaCHiens, les CanaCHiens sont là" et arrêtent l'hémorragie.  La mafia du CHicolore achète le silence des personnes qui en savent trop et on limite les dégâts.  Pas sur la patinoire cependant... Du 20 janvier au 19 février, le torCHon essuie 12 revers en 15 parties. C'est la déroute et la débandade... Encore une fois ! Le 9 mars, après beaucoup de grenouillage et de couillonnage, le coach Guy Carbonneau est congédié par Gainey qui, quelques semaines auparavant avait pourtant affirmé que la nomination de Carbo comme entraîneur était le meilleur coup qu'il avait réussi comme DG du CH !


Entre-temps, c'est la guerre entre fefans frustrés et Anti-Habs gouailleurs sur le site internet "ANTI-HABS". Ne pouvant plus supporter la descente aux enfers de leurs pourris et les railleries des Anti-Habs, les fefans bipolaires paralysent le blogue en l'inondant ("floading") de messages et d'images obscènes. Écoeuré, l'administrateur du blogue abdique et saborde son site. C'est alors que je décide que ça ne se passera pas comme ça. Que les Anti-CHieux ne serons pas condamnés au silence. Je crée "CH comme dans torCHon" le 13 mars 2009 pour continuer de défendre le point de vue des Anti-Habs.  Sympathique à notre cause, le célèbre journaliste Réjean Tremblay me donne un bon coup de main en mentionnant le nom de notre blogue à l'émission de radio de Paul Arcand.  Les lecteurs affluent par milliers !


Pendant ce temps, Bob Gainey prend la relève derrière le banc de son club en perdition. Après un début victorieux, il encaisse cinq défaites de suite. Il botte le derrière de Kovalev et le place sur un trio avec Tanguay et Koivu. Cette nouvelle ligne d'attaque fait des flammèches et permet aux CHiendent de se relever. Même en perdant ses quatre dernières parties, le torCHon sauve sa saison par la peau d'UNE dent en entrant dans les séries éliminatoires par la porte du sous-sol.

Mais le soulagement et la joie des fefans sera de courte durée. En première ronde des séries, les Bruins de Boston ne font qu'une bouchée des Habs en les balayant en quatre petits matchs par un score combiné de 17 à 6. Komisarek est encore bafoué par Lucic. Les fefans huent leur club poCHe et se moquent de l'infortuné Scary Price après un arrêt de routine dans le dernier match. Crucifié, Jesus Price lèvent les bras au ciel en faisant son imitation de Patrick Roy.

Les Anti-Habs n'en reviennent pas. Pleurant de rire, ayant du mal à reprendre leur souffle, ayant les cuisses rouges à force de taper dessus, c'est à leur tour d'avoir les bras en l'air et de festoyer (en criant dérisoirement "Olé, Olé, Olé") avec les partisans des Bruins.

Oui mes amis, on se souviendra longtemps de cette ridicule année du centenaire et de ses cérémonies sans fin qui mériteront au torCHon le titre de 2008-2009 TURKEYS OF THE YEAR, du prestigieux magazine SPORTS ILLUSTRATED. Signe des temps et des décades à venir, les Canayens traversent donc leur première décennie sans Coupe Stanley. Jamais dans l'histoire aura-t-on vu autant de fefans honteux portant le sac de papier brun sur la tête ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !