samedi 14 septembre 2013

À L'AUBE DU 3e MILLÉNAIRE, LES GLORIEUX DU CH SONT DEVENUS LES "MAUDITS TORYIEUX" DES FEFANS MORONRÉALAIDS...




Poursuivons notre rétrospective des années de déchéance du torCHon de Mourial.  Au début de la saison 2002-2003, les fefans sortent de terre et sont tout feu, tout flamme. Imaginez, leur club chéri a gagné une série le printemps précédent et il n'en faut pas plus pour que les bipolaires CHicolores de la métropauvre soient en liesse et en orbite. Ils croient dur comme fer que le dieu "Adonis" Théodore et le valeureux Kapitaine Koivu, le sauveur rescussité du cancer, vont les conduire à la terre promise des champions de la NHL.


Mais dès le premier mois du calendrier régulier, quelque chose cloCHe. Les CHaudrons se font torcher à deux reprises par les Flyers de Philadelphie (par des comptes identiques de 6-2) et ils se font dépecer 6-1 par les Sabres de Buffalo. Puis, de la fin de novembre jusqu'à la deuxième semaine de décembre, les CHieux s'écrasent en ne récoltant qu'une victoire en sept parties. Durant l'été 2002, le Directeur Général André Savard (photo du haut) avait pourtant fait avaler deux couleuvres aux fefans en jurant que l'embauche de Donald Audette (photo ci-dessous) et de Mariusz Czerkawski (photo du bas) allait régler les problèmes de l'attaque anémique des CHieux. Résultats : les deux super "snipers" jouèrent si mal qu'ils furent envoyés dans les mineures ! Wow ! Quel flair ce Savard possédait ! Digne de la catégorie "Démolisseurs" de mon Temple de la Honte du CH.  Audette et Czerkawski n'étaient pas les premiers, et ils ne seront pas les derniers "Habs Been" finis -des restants de table- qui ont façonné l'image de ramassis de vauriens qui est devenue la marque de commerce des Cannes à CHiens.




Le beau Théo, qui faisait tant se pâmer les fefanes, et qui se dressait comme un mur devant son filet quelques mois auparavant, se transforme alors en passoire et il éprouve toutes sortes de difficultés à défendre un but soudain devenu grand comme un filet de soccer. À la mi-janvier, la CHaloupe des CHieux prend l'eau de partout et s'enfonce au 11e rang du classement de la Conférence de l'Est. André Savard ne dort plus la nuit ni le jour, et il décide de congédier son coach poche Michel Therrien pour le remplacer par Claude Julien, qui dirigeait jusque là le club ferme de la Guenille bleu, blanc, merde.


Rien n'y fait. Du 18 février au 9 mars 2003, les CHieux traversent un désert de neuf matchs sans goûter à l'ombre de la moindre petite victoire. C'est la débandade et la déroute complète. Parmi les pires acteurs dans cette débâcle, notons, (outre Czerkawski et Audette), les Randy McKay, Joé Juneau, Patrice Brisebois (encore !) et Patrick Traverse. Le CHiendent finit au 10e rang et il est écarté des séries de fin de saison pour la quatrième fois en cinq ans ! Les rêves d'été des fefans vont se fracasser sur les falaises d'une autre campagne cauchemardesque. Une dynastie de "losers" est en place. Elle perdurera longtemps...




Accablés par de cuisantes séries de défaites et par de mauvaises transactions de la bande d'incapables qui font office de dirigeants; suffoquant de plus en plus dans leur ville-poubelle en décomposition; n'ayant plus rien pour péter plus haut que le trou; les fendants de fefans moronréalaids battent des records de violence conjugale et de consommation de prozac et autres anti-dépresseurs.  Comme le névrosé Dennis Dubeau, notre frappé de fefan d'Alma qui sévissait jadis sur le blogue du journaliste François Gagnon et qui se cache maintenant dans sa Taverne (caverne ?). Il appert qu'il a peur d'affronter les Anti-Habs qui ne se privaient pas de le malmener sur SLR (Sans Ligne Rouge -le blogue de Gagnon-) dans un passé pas si lointain.  Mais Dubeau comme ses semblables capotés doivent se rendre à l'évidence : dix ans après leur dernière Coupe Stanley, les Glorieux sont devenus des maudits "toryieux" aux yeux de leurs partisans les plus farouches.  Ils font les délices des humoristes qui se moquent d'eux, et ils sont désormais la risée de tous les fans des autres clubs représentés dans la NHL.

mardi 21 mai 2013

LE CACANADIEN POURRI DU 3e MILLÉNAIRE, LA SAISON 2001-2002 : LE MIRAGE THÉODORE...

Saison dramatique pour le torCHon en 2001-2002. En septembre, la planète Mourial est frappée de stupeur lorsqu'on apprend que le Kapitaine Schtroumpf Saku Koivu est atteint d'un cancer intra-abdominal. Le ciel semble tomber sur la tête des fefans et d'André Savard, le nouveau DG du Bleu Blanc Merde.

Malgré de nombreuses transactions de pacotille (ils n'ont aucune monnaie d'échange), Savard et l'état major de la Guenille ne peuvent mettre une offensive digne de ce nom sur la patinoire. Le moins pire attaquant des CHieux sera Yanic Perreault (56 points, photo ci-dessous), suivi loin derrière par Richard Zednik (44 points). Des "gros" canons qui ne font peur à personne dans la Ligue. En défensive, Stéphane Robidas connaîtra une saison d'horreur avec 11 points et une fiche de (+/-) de - 25 en seulement 56 parties.



Mais c'est la performance incroyable du gardien de but José Théodore (était-il sur les stéroïdes ?) qui sauva les meubles, assurant tardivement une place en séries au CH le 9 avril, lors de l'émotif retour au jeu de Koivu. Après avoir sorti les Bruins de Boston (qui avaient fini premiers dans l'Est) en six parties, lors de la première ronde des séries, les Guenilloux s'emparent d'une avance de 2-1 en quart-de-finale contre les Hurricanes de la Caroline. Dans la quatrième rencontre, à Mourial, ils prennent les devants 3 à 0 au début de la troisième période. Pour les fefans en délire c'est clair comme de l'eau de roche : c'est la Coupe Stanley et Théodore est un autre Patrick Roy.

Mais ils ont vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Coup de théâtre ! Soudain, le vent tourne et les Canes marquent trois buts sans réplique pour créer l'égalité 3-3. Puis en prolongation c'est le désastre. Après seulement trois minutes de jeu, Niclas Wallin marque et le Centre PouBell se vide de ses Habs fans consternés. Les CHaudrons sont K.O., au tapis pour le compte. Ils ne se relèveront jamais. Dans les deux derniers matchs de la série, ils sont taillés en pièces, perdant par des scores humiliants de 5-1 et 8-2. Réveil brutal pour les fefans qui avaient cru au mirage Théodore.

vendredi 8 mars 2013

L'ÂGE D'OR DES ANTI-HABS : LES ANNÉES RÉJEAN HOULE COMME DG !

La saison 2000-2001 du torCHon restera à jamais gravée dans la mémoire des Anti-Habs. C'est cette année-là que le château de cartes des CHieux s'est totalement écroulé. J'ai tellement ri durant ces mois d'humiliation de la Guenille que j'en avais la rate enflée et les côtes endolories !

S'étant une fois de plus servis de l'excuse des nombreuses blessures pour justifier le pauvre rendement de leur club poCHe la saison précédente, le ridicule DG Réjean Houle et sa bande de conseillers-poires, voient leur formation d'andouilles se faire écrabouiller au compte de 8-4 par les Devils au New Jersey lors de la toute première partie du calendrier régulier. C'était un présage des malheurs qui allaient s'abattre sur les CHaudrons. Au mois d'octobre, les défaites s'accumulent comme des vidanges à la porte d'un incinérateur et la panique s'empare prestement des fefans et des joueurnalissssssses de Mourial. Même l'a-plat-ventriste Luc Gélinas de RBS supplie Peanut Houle de démissionner le 19 novembre. Il écrit :

« Aujourd'hui, le Tricolore est devenu la risée de la Ligue Nationale, la honte de plusieurs partisans désabusés.» (...) «Réjean, il n'y a plus de lumière au bout du tunnel et dans les circonstances actuelles, il serait sage que tu démissionnes car un péché avoué est à moitié pardonné. Tu as déjà mentionné que tu ne quitterais jamais le bateau. Mais maintenant il ne reste qu'une épave.»


La veille, les Cannes à CHiens avaient subi une cinquième défaite en ligne (une 13e en 20 rencontres), étant battu à plates coutures par le score de 6-1, chez eux, par leurs ennemis jurés, les Maple Leafs de Toronto. Insulte suprême, disgrâce inacceptable, c'en était trop ! Au moment où Gélinas écrit son texte, le président du torCHon, Pierre Boivin, cède aux pressions qui viennent de partout et il annonce, avec une face d'enterrement, qu'il vient de congédier Houle et l'entraîneur Alain Vigneault pour les remplacer par André Savard et Michel Therrien.

Est-ce que ce remue-ménage allait donner des résultats mirobolants ? Tu parles ! Le mois suivant, en décembre, les CanaDindes ont savouré un grand total de UNE victoire ! Plus les CHieux perdaient, plus je riais. Quel beau temps des Fêtes les Anti-Habs ont passé cette année-là ! Dans les party de fin d'année nous nous amusions à torturer les pauvres fefans qui se cachaient dans les placards ou reniaient maintenant cette fameuse dynastie des Glorieux avec laquelle ils nous avaient tellement assommé il n'y avait pas si longtemps. Pour eux, c'était la fin d'un monde, la désolation de l'abomination...

Au terme d'une campagne cauchemardesque, le CH affichait 70 points au classement, manquant les séries par dix-huit points ! C'était leur plus maigre récolte de points en cinquante ans et la deuxième fois seulement, dans leur longue histoire, que les CHieux étaient exclus des séries pendant trois années d'affilée. Cette période peut être couronnée du titre d'ÂGE D'OR DES ANTI-HABS ! Vous dire comment cela a mal été pour le torCHon cette saison-là, c'est le valeureux Oleg Petrov qui a été le meilleur marqueur du club avec ses 47 gros points.

Pas moins de 46 joueurs, tous aussi nouilles les uns que les autres, ont revêtu l'uniforme tri-décoloré des CHaudrons durant cette fameuse saison d'horreur. Croulant sous les huées des foules du Centre PouBell, Patrice Brisebois s'est particulièrement distingué cette saison-là, finissant avec une ronflante fiche de -31 (+/-) !


Découragés et ne voulant plus être associés à de tels "losers", les Molson lançaient la serviette et décidaient de vendre l'équipe. Peine perdue, aucun acheteur n'en voulait. Jusqu'à ce que le gouvernement du Québec ait pitié d'eux et vole au secours des fefans qui craignaient maintenant de perdre leur raison de vivre (le CH) après avoir tant ri lorsque les Nordiques avaient été forcés de s'exiler au Colorado en 1995. On se rappelle qu'à cette époque, les fefans s'étaient mis à gueuler sur toutes les tribunes publiques pour que le gouvernement Parizeau ne se serve pas de l'argent des contribuables pour sauver l'équipe du Village de Québec... Un coup de poignard dans le dos que les vrais supporters des Nordiques n'ont jamais oublié et qui les a convaincu de ne jamais s'abaisser à joindre les rangs des fefans pour encourager la Flanelle Sale...

Un Américain sans le sou (il avait fait faillite quelques années auparavant) du nom de George Gillett (ironiquement du Colorado) ramasse finalement le CH et le Centre Bell pour 275 millions de dollars. La transaction est entièrement financée, à des conditions d'amis, par le gouvernement et tous les Québécois.

Il n'y a pas si longtemps, Gillett est passé à la caisse en revendant ses actifs aux Molson pour environ 575 millions de dollars. Joli profit ! Il serait plus juste de dire que Gillett est parti AVEC la caisse ! De quoi verser une belle larme de crocodile devant les fefans reconnaissants !