dimanche 28 février 2016

L'ANNÉE OÙ LES FANATIQUES DU CACANADIEN ONT DÉSHONORÉ LE PAYS AUX YEUX DU MONDE ENTIER...



«Nous avons les meilleurs partisans du monde».  On entend souvent cette sornette quand les dirigeants ou les joueurs du Cacanadien s'expriment au sujet de leurs supporteurs.  Mais qu'en est-il au juste ? Qu'est-ce qu'un bon fan ?

C'est celui qui encourage son club de sport favori dans les bonnes ou les mauvaises périodes qu'il traverse.  Dans la victoire, ou lors des conquêtes de son équipe, il manifeste certes avec joie et enthousiasme, mais il reste civilisé et digne.  Il ne va pas être arrogant et grossier.  Il va éviter de stigmatiser les partisans du club vaincu.  Il ne va pas célébrer une victoire en séries éliminatoires, en vandalisant les lieux où il se trouve.

C'est pourtant ce que font les fefans du torCHon de Moronréal.  Rappelons-nous les émeutes dans les rues de la métropauvre en 2008.  Des images de pillage, d'incendie criminel, de violence, d'actes de barbarie, qui ont été retransmises dans le monde entier et qui, par ricochet, ont couvert de honte les habitants de tout le Canada.  Tout ce gâchis et ces atteintes à notre réputation parce que des fanatiques des CHaudrons, des crapules et des tarés mal dégrossis, associés à la racaille et aux gangs de rues, ne savent pas vivre et soulagent leurs bas instincts à la moindre occasion.


Dans la défaite, ou durant les temps très difficiles, le bon partisan va continuer de soutenir son équipe.  Il ne va pas la huer ou la descendre sur les médias sociaux, ou les lignes ouvertes (radio, télé), comme le font un grand nombre de fefans de la CHnoutte.  Lorsqu'il portera les couleurs de son club dans les amphithéâtres étrangers, il ne va pas bousculer les gens autour d'eux ou poser des gestes disgracieux ou obscènes.  Comme le font les fefans du Caca.  Les "meilleurs partisans du monde" à Mourial ?  Laissez-moi rire !   

° ° °

Rappelons les événements qui ont précédé cette triste histoire des émeutes du printemps 2008 dans le bidonville d'Haïti-Nord.

À l'été de 2007, toujours en quête des restants de table des autres équipes, le gérant général du CH Bob "Beggar" Gainey doit donner une fortune au joueur autonome Roman Hamrlik dans l'espoir qu'il pourra relancer sa carrière dans la métropauvre, avant de prendre sa retraite. D'autres marginaux laissés pour compte rejoignent les rangs des CHieux : Bryan Smolinski, Tom Kostopoulos et le "téteux" Patrice Brisebois.

Le gardien recrue Scary Price, le CHouCHou de Gainey, est montée des mineures pour seconder Cristobal Huet. Price prendra d'ailleurs la place du cerbère français lorsque celui-ci se blessera en décembre. Voyant qu'il se débrouille plutôt bien, "Silent" Bob sautera aux conclusions et l'imposera comme joueur de concession à Mourial. Il se débarrassera de Huet en l'expédiant à Washington avant la fin de la période des échanges.


Coup de chance pour la Flanelle frippée. Connaissant une bonne saison à tous les 4 ou 5 ans, ça adonne que Alex Kovalev (no 27 photographié ci-dessus avec Huet) est justement en état de grâce en 2007-08. Ça lui tente de jouer pour la première fois depuis longtemps et il enfile 35 buts (84 points) pour conduire le torCHon vers le sommet du classement de la Conférence de l'Est.

Lors du dernier match du calendrier régulier, les Penguins de Pittsburgh ont l'opportunité de devancer les Canailliens au premier rang, mais ils choisissent plutôt de donner congé à des joueurs importants, dont leur as Sidney Crosby, pour éviter les risques de blessure, et afin qu'ils soient reposés pour les séries éliminatoires. Ils perdent la game et les Cacad'CHiens finissent premiers.

Les fefans ne portent plus à terre. Ils trépignent en se saoulant de jus de poteaux (bière Molson). Ils ont les masses en l'air et la bave au menton. Plus maniaques que dépressifs, pour la première fois depuis 1993 (dernière Coupe Stanley), ils veulent porter le dieu Gainey en triomphe même s'ils ont pourtant si souvent souhaité qu'il soit congédié, il y a quelques mois à peine...

Maintenant, le lymphatique Bob est un génie et son plan quinquennal, jadis tant décrié, a réussi. À n'en pas douter, la 25e Coupe Stanley du club s'en vient à Mourial d'ici quelques semaines. Comme on a bien fait de retirer le no 23 de Gainey pour l'honorer !  Il le mérite tant depuis qu'il n'est plus le DG pourri de l'année précédente !


Mais ce que les fefans oublient, c'est que même si leurs champions ont terminé en première position, ils n'ont récolté que dix points de plus que les Bruins de Boston, qui se sont contentés du 8e rang, et qui rencontreront les CHieux en première ronde des séries. Peu importe, les fanfarons moronréalaids ne craignent nullement les Bruins puisque leurs favoris les ont battus dans leurs onze derniers affrontements en saison régulière.

Après une première victoire assez facile (4-1) dans la première bataille, les hommes de Claude Julien disputent un très bon match mais s'inclinent 3-2. L'entraîneur des CanaCHiens, Guy Carbonneau, qui ne craint pas de dire ce qu'il pense, reconnaît lors du point de presse d'après-match, que sa troupe est chanceuse d'avoir gagné la partie pour prendre les devants 2-0 dans la série.

Les deux joutes à Boston sont très serrées mais le CHiendent gagne la 4e par le score de 1 à 0 pour s'emparer d'une avance de 3-1 dans le 4 de 7. Les fefans fêtent et gambadent dans les rues en criant que les Bruins sont cuits ! Des défaites de 5-1 et de 5-4 les ramènent brutalement sur terre. Il y aura donc un septième et décisif match dans leur bidonville, et ils ont soudainement la CHienne... Leurs héros CHicolores les rendent fous comme de la marde en blanchissant les Oursons 5-0 pour gagner la série.

Criant comme des demeurés et se comportant comme des dégénérés, ils se répandent dans les rues du centre-ville comme une épidémie de vermine et ravagent tout sur leur passage. Ils sautent comme des babouins sur les autos de police avant de les défoncer, de les renverser et de les incendier. On se croirait mille ans en arrière alors que des bandes de barbares saccageaient l'Europe. Les sauvages vandalisent également les commerces et en profitent pour les piller. Les forces de l'ordre sont débordées et impuissantes, à l'exemple du maire Tremblay.

Grâce au phénomène YouTube, les images des fefans émeutiers font le tour du monde. Les habitants de la planète entière découvrent que les partisans des Habs sont des caves qui font honte à une ville qui "fait dur", et à tout un pays qui condamne pourtant ces folies. Les Anti-Habs savaient ça depuis belle lurette, eux qui sont souvent la cible de menaces et de violence verbale de la part des fefans bipolaires.


Pour la série suivante, contre les Flyers de Philadelphie, la police anti-émeute est déployée en force pour surveiller le troupeau de sauvages qui capotent sur le torCHon. Après une victoire arrachée en prolongation dans le premier match, les CHaudrons CHokent à nouveau et s'écroulent. Ils sont liquidés en perdant les quatre dernières parties de la série. R.J. Umberger et le gardien Martin Biron (photo ci-dessus) jouent un rôle important dans le massacre.

Habitant la région de Québec, les parents de Martin n'en finissent plus de recevoir les félicitations de la population de la capitale pour les avoir débarrassés des CHaudrons et des petits fefanions qui "ornaient" les bazous empoussiérés des fefans. Comble de l'idiotie, plusieurs de ces fêlés de la caboche ont prétendu que les Habs avaient volontairement perdu pour éviter une autre émeute ! Oh Boy ! Fallait vraiment que ça chauffe sous le capot !

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